Plus de 5,5 millions de véhicules vendus en Europe en 2015, 41,7% de part de marché: les statistiques de l’association de manufacturiers automobiles européens (Acea) prouvent que la citadine garde le vent en poupe. Entre sa petite taille et son prix attractif, comment la traditionnelle voiture de ville pourrait-elle ne pas plaire?

Qu’elles se situent en segment A pour les plus petites ou B pour les «polyvalentes», adaptées à la conduite en ville comme sur route, les citadines comptent de nombreux succès à leur actif.

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«La Renault 5 ou la Twingo, et la 205 chez nous, ce sont des best-sellers français et européens. Les citadines ont toujours été une spécialité des constructeurs tricolores, une sorte de tradition», déclare Olivier Hossard, président des concessions automobiles Peugeot Vauban.

Un public très large

Aujourd’hui, leurs lointaines descendantes, la Clio IV chez Renault et la 208 pour la marque au lion, restent en tête des ventes en France en 2015 d’après les chiffres du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA).

Véronique Rupert, elle, a choisi de faire confiance à la C3 de Citroën. «Je l’utilise pour les trajets en ville, je peux me garer facilement. Je veux que ma voiture soit maniable», précise-t-elle. La tendance ne passe pas inaperçue du côté des marques. Olivier Hossard estime d’ailleurs que «la citadine séduit une majorité de femmes, à raison de 60% des ventes environ. Mais la citadine, c’est aussi la voiture du célibataire».

Véronique a été attirée «par le prix et l’esthétique» de son modèle, «son tracé rond, peu anguleux». Mais le succès de la petite urbaine est aussi dû au progrès technique. «Les voitures citadines sont de mieux en mieux équipées», assure Olivier Hossard. Et cela ne date pas d’hier. Souvenez-vous de Renault qui disait déjà dans les années 1990 au sujet de sa première Clio: « Elle a tout d’une grande».