Le nouveau PTZ en trois bonnes nouvelles
achat•Le prêt à taux zéro amélioré est entré en vigueur le 1er janvier, voici ce qui va changer pour vous...Coralie Donas
Emprunter plus d'argent pour financer son premier logement. C'est l'un des effets positifs du «super PTZ», ce nouveau prêt à taux zéro entré en vigueur le 1er janvier.
«La part de l’opération finançable par le PTZ se monte à 40% aujourd’hui pour tous les biens, contre 18 à 26% auparavant», explique Cécile Roquelaure, directrice des études du courtier Empruntis. Ainsi, un ménage avec deux enfants qui réalise en zone B2 une opération à 150.000 euros pourra obtenir jusqu’à 60.000 euros de PTZ.
« Début en fanfare pour le Prêt Taux Zéro 2016 ! #PTZ #2016https://t.co/iTAXyAdbmK — Audit & Coverage (@AuditCoverage) 8 Février 2016 »
Des plans de financement pour les ménages modestes
Deuxième bonne nouvelle, les conditions du remboursement du prêt sont plus favorables. Il inclut désormais un différé de remboursement de 5 à 15 ans et une durée de remboursement allongée à 25 ans. Un atout pour les ménages modestes et pour ceux qui souhaitent réduire leur coût d’emprunt.
>>> Retrouvez l'ensemble de notre dossier Immobilier
«Cela rend possible l’accession pour certains grâce à la mise en place de plans de financement avec des mensualités lissées. Mais attention, le PTZ n’est pas considéré comme un apport par toutes les banques, qui seront toujours susceptibles de demander un apport de 10%», souligne Sandrine Allonier, directrice des relations banques du courtier Vousfinancer.com. Autre point positif, les plafonds de ressources des ménages éligibles ont été rehaussés, de 1.000 à 8.000 euros de revenus annuels en plus selon les zones.
Accession à la propriété : les mesures pour les... par territoiresgouv
Les bâtiments anciens sont désormais concernés
Enfin, le PTZ est applicable à un plus grand nombre de biens, puisqu’il est désormais mobilisable pour acheter de l’ancien dans toute la France. L’an dernier, il était réservé à certaines communes rurales. En revanche, il reste conditionné à l’obligation de réaliser d’importants travaux de rénovation, devant représenter 25% du coût total de l’opération (soit un tiers de la valeur du logement seul).
«Les propriétaires réaliseront plutôt des travaux de transformation dans des maisons de petites villes ou en zone rurale, que dans des appartements de centre-ville. C’est là que le PTZ sera le plus utilisé», analyse Fabrice Abraham, directeur général du réseau d’agences immobilières Guy Hocquet. Malgré ce bémol, le «super» PTZ, comme il a déjà été qualifié, ajouté aux taux d’intérêt qui n’en finissent plus d’atteindre des planchers historiquement bas, reste une très bonne nouvelles pour les acquéreurs.