Applicable depuis le 1er janvier, le nouveau prêt à taux zéro (PTZ) touche plus de monde et permet d’emprunter davantage. De bonnes nouvelles pour les primo-accédants à leur première résidence principale ou à ceux qui n’en étaient pas propriétaires les deux dernières années. Premier bénéfice, le PTZ finance désormais jusqu’à 40% d’une opération immobilière.

«C’est quasiment la moitié du crédit, s’enthousiasme Thomas Lenternier, directeur commercial de Tagerim Promotion. Le dispositif fiscal de la loi Pinel pour l’investissement locatif avait déjà relancé le marché des investisseurs, mais il manquait un coup de pouce pour que les primo-accédants s’intéressent au neuf. C’est fait. Depuis le début d’année, nous recevons beaucoup de demandes d’informations.» Les plafonds de ressources permettant l’éligibilité, déterminés selon les zones d’achat et la composition du foyer, ont aussi augmenté par rapport à l’an dernier.

«  #PTZ Le prêt à taux zéro illustré en 3 exemples concrets. Faites une simulation de prêt sur https://t.co/ywDG1O6bq1 pic.twitter.com/a1lm9kgTAr — Préfet 92 (@Prefet92) 31 mars 2016 »

Dans le neuf et dans l’ancien

La nouvelle version du PTZ rend aussi plus accessible un achat dans l’ancien. L’an dernier, il était réservé à quelques communes rurales. Cette année, il peut être utilisé pour acheter de l’habitat ancien dans toute la France. En revanche, il reste conditionné à la réalisation d’importants travaux, devant représenter 25% du coût de l’opération. De tels montants peuvent correspondre à la création de nouvelles surfaces habitables ou à de conséquents travaux de rénovation énergétique.

«La majorité des PTZ se font plutôt dans le neuf, car il est compliqué dans l’ancien: le coût des travaux est élevé, il faut pouvoir produire des devis au moment d’emprunter, que le montant des travaux à l’arrivée corresponde à celui prévu au départ…», constate Ludovic Huzieux, cofondateur d’Artemis Courtage. Le premier réflexe est de vérifier si l’on peut prétendre au PTZ, et à quel montant, sur le simulateur du site du ministère du Logement: logement.gouv.fr.