Difficile de se loger dans les grandes villes quand on est étudiant ou jeune actif? Oui, mais il existe de nombreuses solutions pour ne pas rester sur le carreau. ­Internet donne accès à des milliers d’annonces, mais il vaut mieux être sur place. «Les jeunes utilisent les sites d’hébergement touristiques pour découvrir la ville et repérer les quartiers où ils souhaiteraient vivre.

Autres pistes: les foyers de jeunes travailleurs ou les résidences privées. Lors de la visite d’un logement, un propriétaire donnera la priorité à ceux qui se sont déplacés», note Jérôme Regottaz, responsable accueil au Centre régional d’information jeunesse (Crij) de Lyon. Il faut aussi penser à regarder la presse locale et les journaux spécialisés.

Les résidences universitaires des grandes villes font vite le plein, mais cela vaut la peine de remplir un ­dossier pour profiter d’un éventuel désistement. Même chose pour les résidences gérées par Action Logement (ex-1% Logement). «La rotation est importante. Il faut anticiper, nous recevons parfois des demandeurs qui pourraient être prioritaires mais dont le dossier n’est pas prêt», explique Arnault Texier, responsable exploitation chez Espacil Habitat, qui gère 4.000 logements pour jeunes actifs et étudiants dans l’Ouest et en Ile-de-France.

S'adresser aux associations

Des structures spécialisées tiennent des permanences dans toutes les grandes villes: le réseau Information jeunesse, les services logement jeunes (SLJ) ou encore les comités locaux pour le logement autonome des jeunescomités locaux pour le logement autonome des jeunes (Cllaj). Toutes ont une parfaite connaissance du tissu local et des «bons plans» dans le parc privé ou social. «Les services logement des mairies, les missions locales ou les foyers de jeunes travailleurs proposent aussi des solutions pour les jeunes en mobilité», souligne encore Sylvie Reysset, présidente de l’Union nationale des Cllaj.

Plus atypique, l’Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev) a développé la ­colocation associée à des projets solidaires (kolocsolidaire.org) dans plusieurs villes (Lyon, Rennes, Nantes, Bordeaux, Paris…). Des jeunes de moins de 30 ans bénéficient d’un logement à loyer modéré et s’investissent en contrepartie dans la vie de leur quartier. Encore une piste pour se loger sans galérer.