1. Le fail incroyable de la semaine

Vous souvenez-vous du film Love Actually ? Mais si, il passe tous les ans ou presque à la télé pendant les fêtes. On y retrouve Hugh Grant, Keira Knightley ou encore Colin Firth. Bref, notre raté du jour ressemble un peu à la scène dans laquelle Alan Rickman achète un bijou (un peu moche) à son crush, alors que sa femme, qui a tout vu, est persuadée que ledit collier en or lui est destiné. L’affaire provoque alors des problèmes dans leur couple. Christelle D., une de nos lectrices, a un jour demandé à sa patronne si le cadeau que lui avait acheté son mari pour la Saint-Valentin lui avait plu. « Il l’avait caché dans mon bureau en me le montrant et me disant d’en prendre soin. » Sauf que ce dernier était en fait « destiné à sa maîtresse ». Fiction et réalité ne sont parfois pas si éloignées l’une de l’autre.

2. Visiblement, je fais l’un des pires jobs du monde

Le générateur d’offres d’emploi américain Career Cast a publié son top 10 des pires boulots. Sur le podium de la lose, on retrouve, dans l’ordre : les chauffeurs de taxi, les bûcherons, puis les journalistes de presse écrite. C’est un bon motif pour demander une augmentation, ça, non ?

3. Lâche tout de suite ce sandwich, Gégé !

Cela peut paraître difficile à croire au vu de l’état du clavier de mon voisin de bureau, pourtant, selon l’article R. 4228-19 du code du travail, il est interdit de prendre son repas « dans les locaux affectés au travail ». La raison ? Hygiène et sécurité, surtout « si le salarié vient à déjeuner à proximité de produits chimiques ou de substances dangereuses », explique Marine Sonnerat, juriste aux éditions Tissot. « Les articles R. 4228-22 à 24 expliquent aussi que, à partir du moment où un salarié a exprimé son souhait de déjeuner sur son lieu de travail, l’employeur se doit d’aménager un emplacement pour se restaurer ; voire de mettre à disposition un local avec chaises, tables, eau potable, réfrigérateur ainsi que de quoi réchauffer les plats, à partir du moment où 25 personnes déjeunent habituellement dans l’entreprise. »

4. Trimer comme un enfant au XIXe siècle

« Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu’on voit cheminer seules ? Ils s’en vont travailler quinze heures sous des meules. » En 1856, Victor Hugo évoquait, dans son poème Melancholia, le quotidien des enfants de son siècle, marqué par le labeur à l’usine, dans les mines ou dans les champs. Car si au Royaume-Uni l’interdiction du travail des enfants de moins de 8 ans est prononcée dès 1801, il faut attendre 1841 pour trouver une loi comparable en France, et encore, applicable uniquement dans les manufactures, usines et ateliers. En 1851, le temps de travail sera limité à dix heures au-dessous de 14 ans et à douze heures entre 14 et 16 ans. En 1874, il sera interdit aux enfants de moins de 12 ans d’exercer un métier, et le repos dominical devient obligatoire pour les ouvriers de moins de 16 ans. Enfin, la loi du 2 novembre 1892 ramènera la durée maximale de travail à dix heures quotidiennes à partir de 13 ans et 60 heures hebdomadaires entre 16 et 18 ans.

5. Les nombreux avantages du gym ball

Douleurs dorsales, nuque raide, mauvaise oxygénation du cerveau. La sédentarité nuit à notre corps. Pour contrer une partie de ses effets délétères, il est possible de troquer sa chaise contre un gym ball, une sorte de gros ballon gonflable. De nature instable, cet objet permet de faire travailler les muscles abdominaux, de conserver une bonne position, le dos droit, tout en restant en mouvement. Notons cependant qu’il n’est pas conseillé de passer plus de quatre heures par jour sur ce siège.

6. Le rangement lui tient à cœur

Il s’appelle Fred, mais il peut aussi porter le nom de votre boss. C’est sûr, le porte-stylo Dead Fred ne sera pas l’objet le plus utile de votre bureau. 13 cm de silicone pour tenir un malheureux Bic, ce n’est pas très rentable. En revanche, l’effet sur vos collègues est garanti. Décorer et s’approprier son espace de travail, c’est important.

7. Les bons comptes font les bons lundis

Les 100 plus gros recruteurs de l’industrie ou des services à l’industrie prévoient d’embaucher 173 600 personnes en 2019, selon L’Usine nouvelle.

8. La vidéo du mois (en anglais) : l’exemple de Dolores Huerta

Malgré ses 88 ans, Dolores Huerta n’a pas abandonné la lutte. Militante depuis les années cinquante, elle cofonde en 1962 l’Association nationale des paysans avec César Chávez. L’objectif : aider les ouvriers et les travailleurs agricoles immigrés aux Etat-Unis à obtenir des conditions de travail et de rémunération décentes. Engagée dans la lutte contre les armes à feu et pour les droits des femmes, elle soutient Barack Obama en l’autorisant à utiliser, et à traduire en anglais, son célèbre slogan : si se puede.

9. Le podcast du mois : « Commencer »

Elles sont « amies depuis plusieurs années », elles ont 28 ans et ont décidé de lancer un podcast sur la création de leur entreprise. Amélie et Caroline ont alors commencé « le journal de bord de leur histoire », pour raconter leurs réussites mais aussi leurs déboires et permettre à d’autres de comprendre les coulisses du lancement d’une start-up. Un podcast à retrouver sur Nouvellesecoutes.fr.

10. Vous ne parlez pas anglais ? Cette appli est la solution

En galère pour traduire des mails ou des textes rédigés dans une autre langue que le français ? DeepL, un logiciel gratuit développé par la société allemande GmbH est la solution. La traduction est plus fluide et les contresens sont beaucoup moins nombreux qu’avec d’autres traducteurs pourtant plus connus.