Thierry Lhermitte: « Le cheval a une grande place dans ma vie »
INTERVIEW•L’acteur français raconte, au détour d’une journée presse, sa fascination pour le monde du chevalElna Hartman
A-t-on encore besoin de présenter Thierry Lhermitte ? Homme de théâtre et de cinéma, acteur dans Les Bronzés, Le Père Noël est une ordure ou encore Le Dîner de cons… Ce Parisien de 67 ans était mercredi 27 novembre en Normandie pour découvrir le Cirale (Centre d’imagerie et de recherche sur les affections locomotrices équines). Ici, entre les micros des journalistes et les vétérinaires, il raconte sa passion pour l’équitation.
Dans votre vie, quelle place a le cheval ?
Une grande place ! Je monte depuis longtemps, depuis que j’ai 15-20 ans. Je fais du dressage, de la randonnée et je donne des cours d’équitation : j’ai de nombreuses casquettes. Et je sais faire ça aussi [Il mime la course d’un cheval avec ses mains.] Cette antenne de l’école nationale vétérinaire d’Alfort est assez impressionnante. C’est un centre de recherches unique en France, où les chevaux sont traités comme des sportifs de haut niveau. A titre personnel, il m’est déjà arrivé d’amener des chevaux dans une clinique spécialisée dans les soins sur les chevaux. Et sincèrement, c’est horrible. C’est horrible parce qu’il n’y a pas de retour possible.
Quel est le rapport entre ce centre, le Cirale et votre rôle au sein de la Fondation pour la recherche médicale (FRM) ?
Aucun ! Ils m’ont demandé de venir sur ce lieu. Et m’y voilà ! [Rires] Non plus sérieusement, je suis un passionné de chevaux et je suis régulièrement invité à assister au Prix d’Amérique. Cette année, j’ai donc proposé à la FRM d’être candidate au mécénat du Trot. Résultat, les bénéfices de cette course hippique prévue en janvier seront reversés à la fondation. C’est une belle façon de lier le cheval à la recherche médicale.
Au-delà de cette course, existe-t-il un lien entre recherche médicale et chevaux ?
Ici, on se trouve dans un centre unique. Pourtant, les recherches, qu’elles soient humaines ou animales, possèdent de nombreux points communs. Et les recherches de l’une servent toujours à l’autre. En général, ce sont les découvertes sur l’humain qui servent à l’animal, quelquefois c’est l’inverse. Par exemple, à Maison-Alfort, j’ai visité un lieu de médecine vétérinaire qui est devenu un lieu de recherches sur la respiration liquide. C’est un processus utilisé par exemple après un arrêt cardiaque ou un AVC. Cela permet de refroidir très vite le corps et donc d’éviter des complications trop importantes pour les humains. Ces recherches, qui pourraient sauver des vies, ont été réalisées par des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) mais aussi par des chercheurs de l’école nationale vétérinaire d’Alfort. Le lien entre recherche animale et humaine et très fort. Aujourd’hui, ils parlent d’installer ça dans les Samu, c’est dire !
Dans les jours à venir, quel est votre emploi du temps ?
En ce moment, je joue une pièce qui s’appelle Les Fleurs de soleil. En janvier, elle arrive à Paris. Pour l’instant, je joue un peu partout en France. Et je suis aussi à l’affiche d’un film qui s’appelle Joyeuse retraite !. Entre la promo, le théâtre et les chevaux, je dors peu.
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