Faire la fête sans se marcher sur les pieds
découverte•Il n'y a plus que l'Espagne ou la Croatie qui savent faire la fête, tour d'horizon des nouveaux spots...Lou Ducreux
On connait tous Ibiza, Mykonos ou encore Berlin. Depuis les années 1970, on en entend parler comme des temples du clubbing dans lesquels les voyageurs du monde entier viennent se trémousser. Mais si ces villes sont toujours parmi les plus fêtardes, des petites nouvelles commencent à leur faire de l’ombre.
On commence notre tour par l’Europe de l’Est, décrite depuis quelques années comme le nouvel Eldorado des clubbeurs. «A Bucarest, les visiteurs partent souvent enterrer leur vie de garçon, explique Breno Pinto, fondateur de l’agence de voyage Destination-Clubbing. Dans la capitale de la Roumanie, il y a plein de petits clubs sympas où les consommations ne coûtent pas grand-chose.» Ici, un peu comme à Berlin, on fait la fête dans des squats désaffectés ou dans des usines où l’alcool coule à flots.
Le rythme fou des pays de l’Est
«Les soirées commencent généralement dans le centre-ville de Bucarest», détaille Breno Pinto. Certains fêtards se rendent au Papiota, un bar à la décoration faite de vieilles machines à coudre et de bobines de fil. Le week-end, des DJ ou des groupes de rock viennent faire bouger la clientèle, assez jeune, autour de cocktails bon marché. La soirée continue au Carol53, un squat culturel installé dans une ancienne maison bourgeoise. Au sous-sol de l’Expirat, ce sont les aficionados de musique électronique qui se régalent jusqu’aux premières lueurs du matin.
Il faut maintenant remonter près de la mer Baltique et faire un arrêt en Lettonie. Dans la capitale, Riga, les bars et clubs tendances foisonnent depuis quelques années. Pour une soirée totalement réussie, Jérémy Chauvin, chroniqueur sur roadcalls conseille d’abord de «commencer sur les grandes terrasses ensoleillées du centre-ville. Puis de passer dans un de ses nombreux pubs chaleureux, avant de finir en discothèque avec la jeunesse lettone, déjantée.»
En plein centre, La belle époque est un spot parfait pour débuter la soirée. C’est un bar minuscule mais ici, les consommations ne coûtent vraiment rien, parfois seulement 1 euro. Mais le club le plus huppé de Riga reste le Coyote Fly. Juste à côte du parc Vērmanes, c’est ici que se retrouve toute la jeunesse dorée de la capitale. Pour écouter les nombreux DJ qui viennent y mixer, le dress code est en revanche très strict.
Göteborg, l’hétéroclite
Les fêtards peuvent aussi prendre le pouls de la vie nocturne de Göteborg. Beaucoup moins connue que la capitale, Stockholm, la ville n’est pas encore prise d’assaut par les clubbeurs. Pourtant, «sur l'avenue principale, on en trouve pour tous les goûts : des discothèques sur plusieurs étages qui passent de la musique électronique, du rock, hip-hop, rnb...», liste Jérémy Chauvin.
La rue Andra Langgatan est parfaite pour «ceux qui sont allergiques aux discothèques et qui préfèrent le rock», selon le chroniqueur. Pour les boîtes, c’est dans le quartier d'Avenyn que les clubbeurs doivent aller. Au Yaki-Da, on fait la fête sur quatre étages. Au Lounge(s), les plus grands DJ viennent mixer tous les week-ends. Une fois ces destinations testées, les fêtards pourront toujours prendre un billet direction Tallinn, Skopje ou Cracovie.