destinationsLes destinations parfaites pour prolonger les vacances après l'été

Les destinations parfaites pour prolonger les vacances après l'été

destinationsEscale dans cinq villes du Vieux Continent qui vivent encore à l’heure d’été
Lou Ducreux

Lou Ducreux

Le mercure baisse et le ciel s’assombrit. Aucun doute possible, l’été est bel et bien derrière nous. Pour lutter contre la grisaille et faire le plein de vitamine D, pas besoin de partir au bout du monde. Il suffit parfois de s’envoler à moins de trois heures d’avion. Certaines villes d’Europe ont le droit à un bel été indien.

Faro, la belle du sud du Portugal


Notre tour débute à l’extrême sud du Portugal, dans la petite ville de Faro, à plus de 200 km en dessous de Lisbonne. Son centre-ville, la Cidade Velha, est entièrement piéton et entouré de remparts médiévaux, a su rester authentique. Encore peu connue des touristes, Faro en septembre est une ville très calme, parfaite pour les visiteurs qui cherchent à se relaxer au soleil.

Le dédale des rues de la vieille ville offre des dizaines de balades pittoresques. En passant sous l’une des arches qui permettent d’y pénétrer, les visiteurs tombent sur la cathédrale de Faro puis sur l’une des calmes places. Bénéficiant du climat agréable de la région de l’Algarve, au début de l’automne, les nombreuses plages de sable qui bordent la ville accueillent encore des touristes venus peaufiner leur bronzage.

Valence, la cité aux mille architectures

Berceau de la paëlla, la troisième ville la plus peuplée d’Espagne jouit d’un doux mois de septembre. Les températures clémentes sont idéales pour découvrir l’un des multiples atouts de Valence: son architecture.

Les amoureux d’histoire seront servis par les très nombreux édifices, témoins des diverses influences artistiques et cultures qu’à connu la ville. A Valence, le gothique côtoie la période musulmane et flirte avec les constructions typiques de la Renaissance et les buildings ultra-modernes.

Pour admirer ce patchwork d’architecture, nul besoin d’aller le dénicher. La ville entière regorge d’édifices. La loge de la soie est, par exemple, un exemple de l’architecture gothique du XVe siècle.

A Palerme, un parfum de dolce vita

En face de Valence, le chef-lieu de la Sicile se visite aussi volontiers à cette époque. Les 240 hectares du vieux Palerme en font l’un des plus étendus d’Europe. Dans ses multiples ruelles, on  dénombre près de 500 édifices différents : églises, couvents, monastères et autres petits palais.

Derrière les images négatives que certains touristes ont de Palerme, la ville est un symbole de la dolce vita. C’est l’Italie des vieux films. Celle où le ligne sèchent entre les maisons et où les habitants ont l’habitude de passé les chaudes soirées sur les bancs des places.

Pour vivre ce mythe latin, la fontaine de la place Pretoria est un bon point de départ. Après avoir déambulé dans les rues colorées de Palerme, l’itinéraire amène les touristes se perdre dans l’immense jardin botanique.

Thessalonique, la dynamique des Balkans

Bien qu’assez peu connue, c’est la deuxième ville la plus importante de Grèce. Industrielle et commerçante, c’est aussi et avant tout une cité d’art très animée. Le meilleur moyen de s’en rendre compte, c’est encore de flâner dans les ruelles escarpées de celle que l’on surnomme «la Jérusalem des Balkans».

Au programme des déambulations: des églises byzantines, plusieurs riches musées et un pittoresque marché central oriental. Il ne faut surtout pas rater le quartier Ano Poli, duquel le point de vue sur la ville millénaire est impressionnant.

Héraklion, aux confins de l’histoire et de la mythologie

Non loin de là, escale dans capitale de la Crète. Plutôt boudée des touristes, elle mérite pourtant qu’ils s’y arrêtent. A l’image de l’île, Héraklion est emplie d’empreintes que les siècles et les mythes ont laissées.

Le palais de Cnossos, le plus important des quatre édifices minoens est un témoin historique mais aussi mythologique. On dit que c’est ici que le labyrinthe du Minotaure fut érigé. Après une visite de l’impressionnant musée archéologique, direction l’est de la ville et sa plage de Karteros, histoire de profiter au maximum des derniers rayons de soleil.