Assurance et mutuelle: comment choisir ce qu’il faut pour son animal?
PROTECTION•Les bêtes sont des humains comme les autres...Marion Buiatti
11%. Selon une étude SantéVet, c’est ce que représentent les consultations vétérinaires, les vaccinations, les stérilisations et autre actes relatifs à des maladies sur le budget qu’un maître alloue à son animal de compagnie. Selon qu’il possède un chat, un chien ou même un perroquet, les factures peuvent très vite atteindre des sommes folles. «Lizy, mon bouledogue français, s’est coincée un os à mâcher dans l’œsophage il y a six mois. Ca a nécessité deux opérations. Entre la clinique spécialisée, le vétérinaire et les soins, j’en ai eu pour 2500€», raconte Vincent encore choqué du montant.
Des informations floues
A l’époque il n’avait pas d’assurance ni de mutuelle qui auraient pu l’aider dans ses frais. Il faut dire que la confusion règne quant aux obligations et garanties relatives aux animaux de compagnie. «La responsabilité civile est obligatoire, et souvent incluse dans votre assurance multirisques habitation. Néanmoins pour être certain de ne pas avoir de problème, il est conseillé de signaler à son assureur qu’un animal réside dans sa maison», informe Fanny Singer, directrice marketing du comparateur d’assurances Lelynx.fr.
Ainsi si votre chien mord un enfant dans la rue ou que votre chat dégrade la pelouse des voisins, c’est votre assurance qui prend en charge. «Il existe aussi un supplément possible, une extension appelée ‘tous risques mobilier’», poursuit-elle. Pratique si votre chien a décidé de mettre votre canapé à sac.
Prévenir plutôt que guérir
Mais quand les dégâts concernant la santé de l’animal de compagnie, c’est vers un autre type d’assurance qu’il faut se tourner, voire vers une mutuelle. Et ça fonctionne exactement comme pour un humain. «En premier lieu, il faut souscrire avant que l’animal ait cinq ans. L’âge, comme pour nous, est un critère important car plus il est âgé, plus le risque est important», détaille-t-on chez Lelynx.fr.
Néanmoins, si vous respectez ce critère: «votre animal sera assuré à vie, je n’ai pas hésité pour Lizy! Je paye désormais 35€ par mois mais je suis couvert pour les accidents et les soins réguliers. En revanche, les assureurs ne prennent pas en charge les maladies connues et chroniques selon les races. Pour ma chienne ils ne me rembourseront jamais si ça concerne le voile du palais ou un problème de hanches», explique Vincent.
Evidemment, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise formule. Il faut choisir celle qui semble le plus adaptée au profil de l’animal. «Il est nécessaire de comparer les plafonds de remboursement, la récurrence des franchises et les exclusions qui figurent dans les garanties du contrat. Il y a toujours des nuances et si certains prennent en charge les détartrages, d’autres refuseront de dédommager une stérilisation», conclut Fanny Singer.