COULISSESTout savoir sur «Alita: Battle Angel»

Cinq choses que vous ignorez sur «Alita: Battle Angel»

COULISSESTechniques, préparations, anecdotes, découvrez l’envers du décor du film de Robert Rodriguez
La taille des yeux d'Alita a surpris les fans, mais le réalisateur assume.
La taille des yeux d'Alita a surpris les fans, mais le réalisateur assume. - 2017 Twentieth Century Fox / Twentieth Century Fox
Thierry Weber

Thierry Weber

L'essentiel

  • «Alita: Battle Angel» sort mercredi 13 février sur les écrans français.
  • L’actrice Rosa Salazar a dû s’entraîner aux arts martiaux pendant plusieurs mois pour le rôle d’Alita.
  • Le film est passé à un mot près d’être interdit aux moins de 17 ans aux Etats-Unis.

Quand deux grands noms du cinéma hollywoodien s’associent, cela donne Alita : Battle angel, un blockbuster à 200 millions de dollars de budget. Les grands noms, ce sont Robert Rodriguez, assis dans le siège du réalisateur, et James Cameron, auteur du script et producteur. Le long-métrage, adapté du manga Gunnm, sortira le 13 février prochain au cinéma. En attendant, on vous en dit plus sur ses secrets de tournage.

L’entraînement, tout un art… martial

« L’entraînement a failli me tuer », confiait Rosa Salazar au journal singapourien TNP. L’actrice de 33 ans incarne le rôle-titre d’Alita : Battle Angel. « Je n’étais pas vraiment en forme. J’étais maigre, je n’avais pas d’endurance, pas de cœur », précise-t-elle. C’est l’acteur et artiste martial Keith Hirabayashi qui l’a l’entraînée afin qu’elle se batte comme la cyborg Alita. Il avait aussi enseigné ses techniques de combat à Zoe Saldana pour son rôle de Neytiri dans le film de James Cameron, Avatar, et avait même formé le cinéaste lui-même. Pas étonnant qu’il se soit occupé de Rosa Salazar.

La limite d’âge se prend au mot

De la violence, un monde sombre décrivant un futur décadent, des scènes de combat spectaculaires… A priori tout était fait pour qu’Alita : Battle Angel ne soit pas un film tout public. David Fakrikian, journaliste chez Première et auteur de l’ouvrage James Cameron, l’odyssée d’un cinéaste le dit lui-même, « aux Etats-Unis, c’est interdit aux moins de 13 ans, mais c’est à la limite du 17 ans ». Cette limite repose apparemment sur l’usage du mot « fuck » dans la version originale. « En PG13 [équivalent américain de notre "interdit aux moins de 12 ans"], on a le droit à un seul "fuck". Dans Alita, il y en a effectivement un seul, mais il est super bien placé ». En France la question semble avoir moins d'importance puisque le film est classé « tout public » avec l'avertissement suivant : « des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs ». On n’en saura pas plus à moins d’aller le voir.

On te capte plus Rosa

Un cyborg, ça ne se filme pas comme un être humain. Pour endosser le personnage d’Alita, Rosa Salazar a dû enfiler une combinaison munie de 53 capteurs afin que le moindre de ses mouvements soit correctement enregistré. La technologie de captation de mouvements avait également été utilisée pour filmer les acrobaties de Spider-man ou pour qu’Andy Serkis incarne Gollum dans Le Seigneur des Anneaux.

Que tu as de grands yeux Alita

Ce n’est pas le Chat potté ni un personnage Disney, mais Alita n’a rien à leur envier du point de vue de la taille des yeux. Les mirettes du cyborg en ont même surpris plus d’un lorsque la bande annonce d’Alita : Battle Angel a été dévoilée pour la première fois. A en croire Robert Rodriguez, qui l’a expliqué dans les colonnes d’Empire online, « ça a toujours été l’intention de Jim [James Cameron] que de créer une version photo-réaliste des yeux de manga que nous sommes habitués à voir. […] Sur des scènes chargées d’émotions, c’est vraiment remarquable et saisissant. Et captivant ! »

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Dans la vie faut adapter

Un jour un génie s’est dit « tiens, si on adaptait une adaptation ? » Le résultat sortira le 13 février… Dans vos librairies. Le film Alita : Battle Angel, lui-même tiré du manga Gunnm de Yukito Kishiro, aura en effet droit à son adaptation en roman. Le livre portera le même nom que le long-métrage, sortira le même jour, et sera signé de l’américaine Pat Cadigan, auteure de plusieurs ouvrages de science-fiction.

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