Dans la sélection du jour, on recycle tout sauf les idées… De la chambre à air aux vieux bonnets, tout reprend vie grâce au boulot de ces marques pleines d’avenir.

Offrir de la lessive à Noël ? Pour être honnête, on était sceptique avant de découvrir l’idée d’Hubert Michaux, le fondateur de la Lessive de Paris. La seule lessive sans camion, sans ingrédient controversé, sans plastique et sans déchet. Son pack de départ contient une doseuse, un panier en feutre et 4 litres de lessive en bouteille de verre. Il vous est livré à Paris, où il est fabriqué, à vélo. Les bouteilles sont consignées et seront reprises chez vous à la commande suivante. De quoi vraiment mettre sa machine à laver en cycle court.

A part les transformer en centres de thalasso pour moustiques, on ne voyait pas trop quoi faire des chambres à air de tracteur jusqu’à ce que Pauline Come s’en empare et les transforme en sac haut de gamme. Pourtant chaque semaine, pour une concession agricole, c’est environ 10 chambres à air qui sont hors d’usage. La jeune créatrice a donc eu l’idée d’ajouter à ses sacs en cuir tanné végétalement un rabat recyclé en chambre à air. Gonflé et réussi…

Pour se protéger du froid, Hugo nous propose de mettre un vieux pull sur notre tête. Avec Le Bonnet Français, il récupère les déchets de coupe de bonnetiers, les broie et les ramène à l’état de fibres qu’il mélange afin d’obtenir la couleur désirée pour le fil que son équipe utilisera in fine pour tricoter le bonnet. Le résultat est doux et très résistant. Mais dans quelques années, il sera malgré tout usé et vous pourrez le renvoyer au fabricant pour qu’il soit recyclé.

Depuis sa création en 2012, Mon Petit Cartable propose un cartable adapté à la morphologie d’un enfant de maternelle. Pour ce modèle dédié au Corbusier (chic la référence), la marque réalise son premier modèle entièrement en matériaux recyclé. Déperlant et antitaches, ce tissu issu du recyclage de bouteilles plastiques est doublé d’une toile à l’effigie de super-héros. Fabriqué en France.

Depuis sa création, l’Atelier Gaston utilise les chutes de cuir des maisons de luxe pour créer des accessoires à faible impact environnemental et créativité maximale : étuis range-cable, pochette à Airpods, pompon chargeur. Cette année, on choisira leur coque en cuir, peut-être plus classique mais tellement chic. Elle existe aussi en plastique compostable. Gaston, y a le téléphon qui fond pour tes accessoires…

Un fil très costaud, des renforts au bout des pieds pour éviter le petit trou du gros orteil et une ceinture confortable. Tout est fait pour que les collants Estampille durent le plus longtemps possible. Mais l’éternité n’est pas de ce monde, et si c’était le cas elle ne mettrait pas de collants. Aussi Estampille a-t-elle décidé de produire ses modèles à partir d’autres collants usagés. Voilà enfin de quoi filer en paix…

A travers Second Sew, Camille et son équipe achètent au Relais d’anciens linges de maison qu’ils transforment en vêtements pour les 0-4 ans. Toutes les pièces sont assemblées par des personnes en insertion à Calais et en région nantaise. Les prix sont pensés pour permettre au plus grand nombre de participer à la revalorisation textile et rémunérer correctement toutes les parties : de 20 € pour les bloomers à 58 € pour les manteaux réversibles.

(A suivre…)