Les vacances sont terminées et l’heure de retrouver tous vos collègues, même ceux que l’on n’aime pas trop, a sonné. 20 Minutes a sélectionné pour vous dix informations pour passer tout en douceur de la plage de sable blanc à la chaise de bureau bancale.

1/Son erreur a eu l’effet d’une bombe nucléaire

Un vent de panique a soufflé au Japon dans la nuit du 18 juin. Un employé de la compagnie d’électricité Tepco a signalé aux autorités locales une anomalie dans la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa, dans la préfecture de Niigata. Dans son fax, il indique la « présence d’anomalies » sur les équipements de refroidissement d’un bassin de combustible de l’un des réacteurs. Pas de chance, il l’a envoyé à peine trente minutes après un séisme de magnitude 6,4 près de la centrale, faisant craindre un nouvel incident nucléaire. Le maire d’une des villes ayant reçu le fax a immédiatement contacté la compagnie – qui exploite également la centrale de Fukushima, lieu d’une catastrophe nucléaire en 2011. Tepco a rapidement démenti l’information : l’employé étourdi avait en fait coché la mauvaise case.

2/La deadline vous fait perdre vos cheveux

« Il me faut ce dossier pour demain matin, c’est urgent. » Les heures de travail ne sont pas extensibles, et les exigences de votre patron peuvent nuire à votre santé. Selon une étude du cabinet Stimulus sur 8.217 salariés français, le manque de temps stresserait 62 % des personnes interrogées.

3/Une somme de travail mérite un somme

Après une réunion du matin inutile, des coups de fil interminables et un copieux déjeuner, une petite sieste au travail n’est pas de trop. Malheureusement, toutes les entreprises ne possèdent pas de hamacs ou de poufs géants. Alors pourquoi ne pas piquer un somme à la cuisine ou au self ? Selon l’article R232‑10-2 du Code du travail à défaut de salle de repos et lorsque la nature des activités l’exige, l’espace de restauration « doit pouvoir être utilisé en dehors des heures de repas comme local ou emplacement de repos ». Il est même précisé que les sièges mis à la disposition des travailleurs pour cet usage doivent avoir des dossiers. Un avis du CHSCT sera nécessaire. Attention cependant à ne pas s’endormir sur la trace de mayo laissée par Nadine de la compta.

4/« Non, je ne suis pas là, je fais du microworking »

Alors que le coworking et le télé­travail sont désormais des pratiques courantes dans le monde de l’entreprise, une nouvelle façon de travailler hors du bureau fait son apparition : le micro­working, de courtes sessions réalisées dans des lieux non prévus à cet effet. Ceux qui souhaitent mettre à profit leur temps de transport ou d’attente, par exemple, seront ravis. Des initiatives pour améliorer le confort de ces travailleurs nomades existent déjà en France. Depuis 2017, la SNCF a installé dans plusieurs gares, des espaces appelés Work & Station, dotés du Wi‑Fi, ainsi que de prises électriques et USB pour travailler en attendant son train. La start-up normande WeeM, elle, conçoit de petites cabines connectées permettant de s’isoler n’importe où pour travailler. Enfin, des entreprises belges testent le « bureau bus ». Ce véhicule aménagé et plus spacieux permet aux salariés de commencer leur journée de bureau avant d’y être. Il y a même une machine à café !

5/Tout plaquer et devenir plongeur de terrain de golf

Vous aimez la plongée, mais en eau pas trop profonde ? Pourquoi ne pas devenir plongeur/ramasseur de balles de golf ? Muni d’une bouteille d’oxygène, allez chercher celles que les joueurs ont perdues au fond des lacs des parcours. Payé au nombre de balles remontées à la surface, ce job pratiqué en freelance peut rapporter près de 3.000 € par mois, assurent les employeurs. Pour atteindre un tel revenu, il faudra cependant être efficace et avoir des bases suffisantes en plongée pour descendre jusqu’à 12 m de profondeur.

6/Dunker vos boulettes de papiers

Les Michael Jordan en herbe vont enfin pouvoir briller au sein de l’open space. Ce panier de basket – rouge ou bleu selon votre penchant politique – se clipse sur n’importe quelle corbeille de bureau. Avec lui, jeter vos boulettes de papier n’aura jamais été aussi ludique.

7/Les bons comptes font les bons lundis

Le secteur de l’hôtellerie a le sourire. D’avril à juin, la fréquentation des hébergements touristiques a progressé de 3,5 % en France par rapport à 2018.

8/Devenez maître de l’organisation

Entre les réunions, les coups de fils important, les dossiers à rendre avant la deadline et bien sûr les pots de départ, les journées au boulot sont vite aussi remplies que celles de Céline Dion en pleine tournée mondiale. Sauf que vous, personne ne vous pardonnera un retard de deux heures, donc mieux vaut avoir un bon agenda. Par plusieurs aspects, l'agenda de Google s’adapte assez bien au travail. Sur une interface épurée, il est possible de créer des événements, rappels ou objectifs et d’y associer des couleurs selon la classification que vous souhaitez leur donner. Pour utiliser Agenda, il faut nécessairement avoir un compte Google. Si vos collègues en possèdent également un, vous pouvez directement les inviter à un événement que vous créez. S’ils acceptent, il apparaîtra automatiquement dans leur agenda. Plus d’excuse pour louper une réunion. Lié à une adresse mail, cet agenda est donc consultable n’importe où depuis Internet. Pensez juste à couper la connexion pendant les vacances !

9/Un podcast pour se relever après un échec professionnel

Le monde du travail et de l’entreprise est rempli d’échecs, de déceptions et de désillusions. C’est un fait. Mais ce qui est rassurant, c’est que tout le monde y passe, même ceux et celles aux brillantes carrières ou heureuses dans leur boulot aujourd’hui. Certains et certaines ont d’ailleurs accepté de partager leurs expériences dansLa Leçon. Ce podcast fait parler des personnalités « au parcours inspirant » et dont un échec professionnel a finalement été constructeur dans leur carrière. Entre Ariel Wizman qui joue devant une salle vide et le doublement sacré meilleur pâtissier du monde Cédric Grolet qui ne parvenait pas à décrocher le moindre concours, il y a de quoi relativiser. Des conseils toujours plus constructifs qu’un « Non, mais parfois il faut reculer pour mieux sauter ».

10/Détente sur les fautes d’orthographe

Rien n’avait été oublié : les informations-clé, la pièce jointe, la formule de politesse soigneusement choisie… Le mail était parfait. A l’exception de cette faute d’accord du participe passé, niveau CE1. Le message est décrédibilisé, vous avez envie de vous enterrer sous votre bureau. Pour refaire surface avec dignité, vous pouvez regarder cette petite vidéo d’un TEDx à Rennes dans laquelle deux professeurs de français et de philosophie s’attaquent aux absurdités non pas de la langue française mais de l’orthographe pure. Idéal pour relativiser et le cas échéant, répondre à votre interlocuteur choqué.