A vos cartes d'électeurs. Les dimanches 20 et 27 mars, les personnes inscrites sur les listes électorales du Rhône sont appelées aux urnes pour désigner leur conseiller général.

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Cette collectivité locale, qui gère un budget de 1,6 milliard d'euros, prend en charge l'aide à la petite enfance, aux personnes âgées, finance le RMI, le RSA. Parmi ses actions les plus visibles, la création de la ligne Rhônexpress, l'organisation du festival des Nuits de Fourvière.

548.000 électeurs concernés

Mais tous les Rhodaniens n'iront pas voter. Seule la moitié des 54 cantons sont renouvelables. «Cela concerne donc 548.000 inscrits», indique Michèle Taillardat, directrice des libertés publiques à la préfecture du Rhône. Et il s'agit de la dernière élection avant la mise en place de la réforme territoriale en 2014, qui verra la fusion des conseils généraux et régionaux. La nouvelle assemblée ne siégera donc que trois ans. Un mandat très court qui pourrait inciter des électeurs à ne pas se déplacer.

Les candidats, qui doivent déposer leur dossier à partir du 7 février, tentent pourtant de mobiliser l'électorat en agitant le risque (ou l'espoir) que la majorité passe de droite à gauche (deux sièges séparent les deux camps jusqu'à présent). Mais pour les candidats, les règles changent cette année. Ils doivent obtenir 12,5% des voix des inscrits au premier tour pour se maintenir. «En cas d'abstention, il y a aura donc moins de candidats au second tour», relève Josiane Chevalier, secrétaire générale de la préfecture.

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