recueillementHommages ce lundi pour l’agent municipal tué par balles à Grenoble

Grenoble : Des hommages pour l’agent municipal tué par balles dimanche

recueillementDes hommages sont rendus à Lilian Dejean, 49 ans, et aux agents du service public à Grenoble ce lundi
Grenoble : La ville rend hommage à son agent tué par balles
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

«Le service public est mort avec toi. » La ville de Grenoble rend ce lundi hommage à Lilian Dejean, un de ses employés tué par balles la veille par un chauffard en fuite, et plus largement aux agents du service public exposés à la violence.

Plusieurs dizaines d’employés municipaux, qui ont exercé leur droit de retrait, se sont rassemblées dans la matinée dans le hall de l’Hôtel de ville, où ils ont affiché des photos et des messages à l’intention de Lilian Dejean. « Toi qui aimais aider les autres, tu as perdu bêtement ta vie », peut-on y lire.

« Engagement pour le service public »

Une délégation a été reçue par le maire écologiste Eric Piolle qui dénonce depuis la veille un « crime atroce » nourri par « la circulation d’armes à feu » responsable de nombreux épisodes de violences dans sa ville. Sur France Bleu Isère, l’élu redit lundi sa « colère » face à « quelqu’un de totalement décérébré » qui tire sur une personne venue lui porter secours « comme nos agents publics sont amenés à le faire très souvent partout en France ». « Je suis employeur et nos agents dans leur mission sont souvent exposés à des confrontations très conflictuelles. On a une pensée pour tout cet engagement pour le service public », ajoute-t-il.

Des rassemblements organisés ce lundi

La ville de Grenoble indique l’organisation d’un hommage ce lundi derrière l’Hôtel de ville à 14 heures pour Lilian Dejean, un agent municipal grenoblois tué par balles ce dimanche. Collègues et amis de la victime, eux, prévoient un rassemblement sur les lieux du drame, le boulevard Jean-Pain, autour de 17h30.

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Une cellule de soutien psychologique sera également ouverte par la Ville « pour proposer des espaces de lien et de dialogue autour de ce drame » aux agents, selon le Dauphiné Libéré.