Des diffuseurs d’odeurs installés dans les métros de Lyon

Lyon: Des diffuseurs d’odeurs installés dans les métros

TRANSPORTSKeolis, l’exploitant des réseaux TCL, a signé un contrat avec la société Sensorys pour diffuser des notes olfactives dans les stations de métros lyonnaises…
Dylan Munoz

Dylan Munoz

L'essentiel

  • Les métros lyonnais seront équipés de 55 diffuseurs d’odeurs.
  • Des recherches sont menées afin que les molécules des parfums ne soient pas cancérigènes ni allergènes.
  • Le prolongement de cette innovation est envisagé dans les bus.

Une odeur de thé vert aux agrumes dans les stations de métro de Lyon. Ouvrez les narines. Après une phase de test, des diffuseurs ont été implantés à l’entrée de neuf stations de métro et sur les quais. Cinquante-cinq au total. « Ils sont disposés en fonction de la fréquentation. Par exemple Bellecour en aura dix et Charpennes, six », détaille Paul Chaperon directeur marketing de Keolis.

Un contrat a été signé depuis le 1er décembre 2017 entre l’exploitant du réseau TCL et la société Sensorys, spécialisée dans la diffusion de parfums dans des lieux aussi variés que les hôtels, les logements sociaux et les parkings.

Keolis

Une odeur de thé vert aux agrumes dans les stations de métro de Lyon. Ouvrez les narines. Après une phase de test, des diffuseurs ont été implantés à l’entrée de neuf stations de métro et sur les quais. Cinquante-cinq au total. « Ils sont disposés en fonction de la fréquentation. Par exemple Bellecour en aura dix et Charpennes, six », détaille Paul Chaperon directeur marketing de Keolis.

Un contrat a été signé depuis le 1er décembre 2017 entre l’exploitant du réseau TCL et la société Sensorys, spécialisée dans la diffusion de parfums dans des lieux aussi variés que les hôtels, les logements sociaux et les parkings.


Une odeur de thé vert aux agrumes dans les stations de métro de Lyon. Ouvrez les narines. Après une phase de test, des diffuseurs ont été implantés à l’entrée de neuf stations de métro et sur les quais. Cinquante-cinq au total. « Ils sont disposés en fonction de la fréquentation. Par exemple Bellecour en aura dix et Charpennes, six », détaille Paul Chaperon directeur marketing de Keolis.

Un contrat a été signé depuis le 1er décembre 2017 entre l’exploitant du réseau TCL et la société Sensorys, spécialisée dans la diffusion de parfums dans des lieux aussi variés que les hôtels, les logements sociaux et les parkings.

Sensorys

Une odeur de thé vert aux agrumes dans les stations de métro de Lyon. Ouvrez les narines. Après une phase de test, des diffuseurs ont été implantés à l’entrée de neuf stations de métro et sur les quais. Cinquante-cinq au total. « Ils sont disposés en fonction de la fréquentation. Par exemple Bellecour en aura dix et Charpennes, six », détaille Paul Chaperon directeur marketing de Keolis.

Un contrat a été signé depuis le 1er décembre 2017 entre l’exploitant du réseau TCL et la société Sensorys, spécialisée dans la diffusion de parfums dans des lieux aussi variés que les hôtels, les logements sociaux et les parkings.

« Les odeurs améliorent le sentiment de propreté et de sécurité »

« Cela fait sept ans qu’on travaille sur le sujet. De plus en plus de monde emprunte les transports en communs et ces mêmes personnes sont gênées par les odeurs d’urines et les odeurs de promiscuités », argumente Pierre Pages, directeur de Sensorys.

Pour mener à bien ce projet, les remarques d’usagers en Ile-de-France et dans les grandes villes ont été soigneusement étudiées. Des recherches ont été menées avec l’aide de la SNCF pour comprendre comment l’être humain réagit à certains parfums.

Il se trouve que « les odeurs utilisées améliorent le sentiment de propreté et de sécurité. Avoir ce sentiment que l’endroit a été nettoyé correctement donne une présence humaine qui rassure. Les usagers aiment qu’on s’occupe d’eux », poursuit-il. Les métros semblaient donc être une certaine évidence pour l’entreprise.

« 1.000 euros par diffuseur de parfum »

Des études et des tests ont été pilotés dans les stations de métro depuis 2015 à Paris et Lyon. Deux ans de recherche ont été nécessaires. Il a fallu pour cela identifier les endroits stratégiques où poser les boîtiers, coûtant chacun 1.000 euros, et affiner le nombre de doses à utiliser.

« Cette grande expérimentation innovante a reçu un très bon accueil des clients lors des premiers tests », dévoile Paul Chaperon. Avant de poursuivre : « Si les résultats sont concluants, une nouvelle implantation verra peut-être le jour. » Dans les bus, cette fois.

Des parfums non nocifs pour l’homme

Plusieurs parfums ont été retenus. Ils ont tous été scrutés au préalable par des spécialistes toxicologiques. « Il y a de nombreuses molécules qu’on ne peut pas utiliser. Mais on travaille avec une cellule toxicologique pour ne pas avoir de molécule cancérigène ni allergène dans les parfums », explique Pierre Pages.

Le choix s’est porté sur des produits à base d’huiles essentielles qui ont déjà fait leurs preuves dans d’autres lieux. « Les cabines d’essayages de grands magasins, les parkings, les vestiaires de piscines sont autant d’endroits où Sensorys a réussi à s’implanter », conclut-il.