OL: Les cinq choses à retenir du nouveau bilan comptable positif présenté par Jean-Michel Aulas
FOOTBALL•Le club lyonnais présente ce mercredi le bilan des comptes de l’exercice 2016-2017, marqué par un résultat net total de 4,7 millions d’euros. Voici ce que « 20 Minutes » a surtout retenu dans un océan de chiffres…Jérémy Laugier
L'essentiel
- Pour la deuxième année consécutive, l’OL vient de communiquer sur son bilan comptable positif.
- Le modèle économique marqué par l’exploitation du Parc OL depuis janvier 2016 porte ses fruits.
- Si bien que Jean-Michel Aulas affirme à nouveau son souhait de « redevenir champion de France et de gagner une Coupe d’Europe ».
«Un succès du nouveau modèle économique. » C’est ainsi que l’OL introduit ce mercredi via un communiqué le bilan des comptes de l’exercice 2016-2017 de son groupe, arrêté le 30 juin dernier. Voilà les cinq enseignements majeurs de cette première saison disputée intégralement au Parc OL.
Les voyants sont au vert sur le plan financier
Après avoir généré un bénéfice de 9,8 millions d’euros l’année précédente, l’OL a consolidé cette tendance avec un résultat net total de 4,7 millions d’euros pour l’exercice 2016-2017. De même, son excédent brut d’exploitation atteint 51 millions d’euros, contre 52,1 millions d’euros en 2015-2016. «Le total des produits des activités a atteint son plus haut niveau historique au 30 juin 2017 et s’élève à 250 millions d'euros (218,1 M€ au 30 juin 2016)», précise le communiqué de l'OL. « Nous sommes très satisfaits de notre exercice », confirme ce mercredi le directeur général d’OL Groupe Thierry Sauvage.
L’énorme transfert d’Alexandre Lacazette n’entre pas dans ce bilan
Plus gros transfert de l’histoire de l’OL avec 53 millions d’euros (plus 7 millions d’euros de bonus), le départ estival d’Alexandre Lacazette n’a pas été comptabilisé dans cet exercice 2016-2017 qui vient d’être dévoilé. Et pour cause, et contrairement aux transferts de Corentin Tolisso (41,4 millions d’euros au Bayern Munich) et de Maxime Gonalons (5 millions d’euros à l’AS Roma), celui-ci a été officialisé le 6 juillet, soit après la date butoir du 30 juin. Il aura donc une place majeure dans les comptes 2017-2018 d’OL Groupe, qui intégreront aussi entre 5 et 7 millions d’euros liés au naming du stade (Groupama), là aussi intervenu en juillet.
Les revenus de billetterie ont explosé
De 2008 à 2015 à Gerland en tant que club locataire, l’OL générait chaque saison entre 11,1 et 24,8 millions d’euros (surtout en fonction du parcours européen) grâce aux revenus de la billetterie. Le pari de devenir le premier club français propriétaire de son stade implique évidemment une hausse sensible de ces chiffres. Après les 27,7 millions d’euros de 2015-2016 avec une demi-saison à Décines, les revenus de billetterie ont même explosé la saison passée avec une hausse de 58 %, pour un total de 44 millions d’euros.
Il est intéressant de constater que l’épopée européenne, avec la poule de Ligue des champions puis surtout quatre matchs à élimination directe en Ligue Europa représentent quasiment un tiers des revenus de la saison (13,6 contre 30,4 aux compétitions nationales).
Les événements extérieurs sont précieux
Axe majeur de Jean-Michel Aulas dès l’ouverture du nouveau stade à Décines, entre les finales européennes de rugby et l’Euro 2016 de football, les événements extérieurs à l’OL se sont depuis multipliés, à commencer par les concerts très attendus de Rihanna et de Coldplay, le Winter Game de hockey sur glace ou la finale de Coupe de la Ligue. Mis bout à bout, ils représentent 5,2 millions d’euros en 2016-2017 (3,8 M€ l'année précédente). De même, les 373 séminaires et les 40.000 visites de l’enceinte de l’OL ont rapporté 4 millions d’euros.
La tendance va « à des profils de jeunes talentueux »
Face à ces bons chiffres économiques, Jean-Michel Aulas affirme de plus en plus clairement ses ambitions. « On va réinvestir partiellement sur des joueurs, a expliqué JMA au Progrès ce mercredi. Nous le ferons de manière progressive pour faire évoluer notre modèle. Nous allons continuer à recruter des profils de jeunes talentueux, à fort potentiel et venant de grands clubs. Si on ne lie pas performances sportives et investissements, on n’est pas dans notre projet qui est de redevenir champion de France et de gagner une coupe d’Europe. Pour ça, il faut avoir une équipe de premier plan. » Et à même de démarrer une saison en remportant plus que trois matchs sur dix.