ASSE-Rennes: «On a eu du mal»…Les Verts ne semblent pas prêts pour le 3-4-3 d'Oscar Garcia
FOOTBALL•Les Verts ont manqué leur première mi-temps ce dimanche dans le système choisi par leur entraîneur espagnol contre le Stade Rennais (2-2)...A Saint-Etienne, Jérémy Laugier
L'essentiel
- Comme lors de sa seule défaite de la saison face au PSG (0-3), Oscar Garcia a choisi le 3-4-3 (ou 5-2-3) pour affronter Rennes ce dimanche.
- Cela n’a vraiment pas réussi à ses joueurs, ce qui a poussé le nouveau coach des Verts à repasser à un 4-3-3 plus classique et à lancer Bryan Dabo.
Le 3-4-3 ne semble pas être du goût des Stéphanois. Comme au Parc des Princes un mois plus tôt (3-0), Oscar Garcia avait choisi ce système pour accueillir Rennes ce dimanche. S’ils n’ont pas osé totalement critiquer cette option devant les médias, les joueurs de l’ASSE semblent voir dans ce 3-4-3 (ou 5-2-3, c’est selon) la raison principale à leur premier acte manqué (2-2 au final).
« Rennes a clairement dominé la première mi-temps dans l’engagement et la qualité technique », indique notamment le milieu de terrain Bryan Dabo. Quelle en serait la cause selon lui ? « C’est peut-être lié au système testé. Le retour à un système un peu plus classique [4-3-3] nous a fait du bien en deuxième période », lance sans détour celui qui en a profité… pour entrer en jeu à la place de Saidy Janko dans l’affaire (46e).
« On ne peut pas tout gagner, sinon on va aller titiller Paris »
Même son de cloche à peine voilé pour Ronaël Pierre-Gabriel (« On n’arrivait pas à trouver nos milieux ») et pour Rémy Cabella. « On a eu du mal en première mi-temps mais le coach a su changer à la pause, il a été intelligent », glisse l’ancien Marseillais.
A l’image d’Ole Selnaes, celui-ci s’est peu à peu libéré dans un match électrique qui a vu les Verts (4es en Ligue 1) revenir à deux reprises au score par Gabriel Silva (45e+2) et Jonathan Bamba (70e, sur penalty). « Le sentiment est amer car on n’a pas envie d’un nul à domicile. Mais on ne peut pas tout gagner, sinon on va aller titiller Paris », se permet avec le sourire Bryan Dabo.