SOCIALAnnonce d’un plan social visant à supprimer 345 emplois à Grenoble

Grenoble: Annonce d'un plan social chez General Electric visant à supprimer 345 emplois

SOCIALLa direction de General Electric annonce le lancement d’un plan social à partir du 19 juillet…
Illustration de General Electric.
Illustration de General Electric. -  Richard Drew / SIPA
Gilles Durand

G.D. avec AFP

Le site grenoblois fête son centenaire, cette année. La procédure de plan social chez General Electric (GE), visant dans son projet initial à supprimer 345 des 800 emplois du site de Grenoble, sera enclenchée le 19 juillet, ont annoncé, vendredi, les syndicats, déterminés à s’y opposer.

Environ 250 employés rassemblés devant l’entreprise

« C’est quasiment la moitié des effectifs cette fois-ci, il ne faut pas se faire d’illusion, dans un ou deux ans, ce seront tous les autres ! », a dénoncé Claude Villani (CGT), face à quelque 250 employés rassemblés devant l’entreprise (ex-Alstom) spécialisée dans les turbines hydroélectriques.

Il s’agit du « résumé des raisons économiques qui mènent à envisager une réorganisation de l’activité Hydro, une présentation des postes qui pourraient être impactés et un planning prévisionnel sur la mise en œuvre de ce projet », a déclaré à l’AFP la direction de GE Renewable Energy.

Emmanuel Macron mis en cause

L’intersyndicale entend « faire appel à ces politiques qui nous parlent de transition énergétique » et à ceux qui ont avalisé le mariage entre Alstom Energy et le conglomérat américain GE, qui s’était séparé de ses propres activités Hydro en 2008.

Le président (PS) de la Métropole de Grenoble Alpes, Christophe Ferrari, en a « appelé à l’implication personnelle » du président de la République, Emmanuel Macron, pour « la recherche de solutions préservant l’avenir des salariés tout comme d’un des fleurons du territoire grenoblois ». Une délégation de salariés sera reçue à la Métropole samedi matin.

Emmanuel Macron, lorsqu’il était ministre de l’Economie, avait donné le feu vert à ce rachat, où GE avait dû prendre la branche Hydro avec le reste d’Alstom Energy. Pour le PCF de l’Isère, le président a « été au cœur de cette opération de dépeçage d’un de nos principaux groupes industriels ».