Grenoble: Zombies contre survivants... Avec Run from the Dead, «on oublie qu'on est dans un jeu»
DECOUVERTE•La deuxième édition de la course d’orientation nocturne aura lieu samedi (à partir de 22 heures) au cœur d’un parc de 30 hectares à Grenoble…Jérémy Laugier
L'essentiel
- Run from the Dead est une course d’orientation séparant les participants en deux camps : survivants et zombies
- Plus encore que la dimension physique de la course grenobloise, c’est « l’adrénaline permanente » qui passionne les participants
EDIT du 18 juillet 2023 : Cet article a été anonymisé à la demande de l'une des personnes citées, en vertu du Règlement général sur la protection des données (RGPD) et du droit à l'oubli.
« Quand je voyais certains zombies, je me croyais presque dans The Walking Dead ! » Sarah Baran n’a pas hésité longtemps avant de s’inscrire à nouveau à Run from the Dead, dont la deuxième édition (complète en deux semaines) se déroulera samedi (de 22 heures à 1 heure) au Parc de l’île d’amour à Grenoble.
Tout comme cette Iséroise de 25 ans, quelques centaines de curieux, souvent adeptes de la série culte américaine, se retrouvent totalement dans le concept de l’agence de communication et d’événementiel Nova Création. S’il ne s’agit pas de la première course incluant des zombies, celle-ci s’appuie sur une scénarisation extrêmement pointue.
« Permettre aux gens de s’éclater tout en gardant un côté sombre »
« Que ce soit au niveau du camp de base, de nos sept comédiens ou de la bande-son, on cherche à créer une immersion totale pour tous les participants », souligne A.S., l’un des trois organisateurs avec ses amis depuis la faculté Hadrien Palanca et Thomas Ruzzin. Le scénario de cette course d’orientation nocturne (interdite aux moins de 16 ans) dans un parc de 30 hectares est impitoyable. Pour survivre, il faut ramener seul ou en équipe onze balises en une heure avec l’aide d’une carte et d’une boussole, le tout en évitant d’être attrapé par les nombreux zombies présents.
« Un peu comme un escape game, l’idée est de permettre aux gens de s’éclater tout en gardant un côté sombre », précise l’un des trois organisateurs. A en croire Sarah Baran, c’est réussi : « J’ai été impressionnée en découvrant l’ambiance pesante sur le site. Il y a tellement d’adrénaline qu’on oublie qu’on est dans un jeu. Au moindre craquement d’une branche ou mouvement d’un oiseau, on se retourne en imaginant qu’un zombie va nous sauter dessus ».
Complet samedi à Grenoble. Une édition spéciale de Run from the Dead est aussi programmée dans le labyrinthe végétal de Valence, du 8 au 10 septembre. Il ne reste des places (25 euros) que pour le dernier soir. Réservations ici.