TENNISComment le tennis fait à nouveau vibrer Lyon, huit ans après

Tsonga, Del Potro, Parc de la Tête d'Or... Comment le tennis fait à nouveau vibrer Lyon, huit ans après

TENNISAppuyée par Jo-Wilfried Tsonga, la première édition de l’Open Parc Auvergne-Rhône-Alpes est une belle réussite, à une semaine de Roland-Garros…
Jérémy Laugier

Jérémy Laugier

L'essentiel

  • Après 22 ans de Grand Prix de Tennis de Lyon (GPTL) jusqu’en 2009, la région lyonnaise n’avait plus d’ATP 250 à se mettre sous la dent
  • Associé à son joueur Jo-Wilfried Tsonga, l’ancien tennisman professionnel Thierry Ascione, natif de Villeurbanne, a fait le pari de lancer un nouveau tournoi à Lyon, quelques jours avant Roland-Garros
  • Le plateau a de la gueule, avec notamment Del Potro, Berdych et Raonic

«Merci M. Ascione d’avoir ramené un tel tournoi à Lyon. » De nombreux amateurs de tennis arrêtent ainsi Thierry Ascione depuis samedi dans les travées du Vélodrome du Parc de la Tête d’Or. Le directeur de ce premier Open Parc Auvergne-Rhône-Alpes Lyon sait qu’il peut savourer à la fois la météo estivale de la semaine et le plateau très séduisant pour cet ATP 250 sur terre battue.

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Malgré l’extrême proximité dans le calendrier avec Roland-Garros, Juan Martin Del Potro, Tomas Berdych, Milos Raonic et Nick Kyrgios (déjà éliminé mardi) sont de la partie, ainsi que les Français Gilles Simon et Jo-Wilfried Tsonga, ambassadeur du tournoi. « Pour vous, ce sont des surprises. Pour nous, c’est un sacré boulot de longue date sur le circuit afin de les convaincre de venir », sourit l’entraîneur du numéro un tricolore.

Il a fallu rassembler 3 millions d’euros en cinq mois

Aux côtés de son joueur, ce dernier a dû être « assez zinzin » pour rassembler 3 millions d’euros en cinq mois afin de réinstaller Lyon sur la carte du tennis français, huit ans après la fin du GPTL au Palais des Sports de Gerland (tournoi indoor de 1987 à 2009). « Par rapport à Roland-Garros par exemple, on se rend bien mieux compte de la haute intensité dans ces matchs. Etre aussi près des courts, en plus au milieu du parc, c’est quand même classe », confirme Nicolas (28 ans), un spectateur conquis.

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« Le tennis manquait aux Lyonnais, confirme Thierry Ascione. Il n’y a qu’à constater qu’en plus d’une quarantaine de partenaires, on a vite rempli la jauge de 4.000 places pour 5 jours sur 8. » Et une finale Tsonga-Del Potro samedi, ça aurait quand même de la gueule, non ?