Football fémininL'Angleterre de plus en plus performante dans le football féminin

Manchester City - OL : Méfiance, l’Angleterre s’éveille au football féminin

Football fémininLes joueuses de l’Olympique lyonnais se déplacent à Manchester ce samedi. Elles affrontent City, à 15 h, en demi-finale aller de la ligue des champions. L’équipe anglaise a beaucoup progressé, comme toute l’Angleterre…
Pierre Comet

Pierre Comet

Il y a trois ans à peine, cette affiche de la demi-finale de la Ligue des champions féminine aurait été complètement déséquilibrée. À coup sûr, les filles de l’OL n’auraient fait qu’une bouchée des joueuses de Manchester City. À coup sûr, elles leur auraient mis une valise…

Mais, ce samedi, à 15 h, il en sera peut-être différemment. Car les choses bougent de l’autre côté de la Manche…

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Longtemps imperméable au football féminin (à l’exception d’Arsenal), la Perfide Albion s’ouvre peu à peu à la discipline. Pour preuve : la fédération anglaise vient d’investir trois millions de livres sur trois ans et les sponsors affluent. En outre, la première division (FA Women’s Super League) est désormais entièrement professionnalisée. « L’excellent parcours de l’équipe nationale anglaise lors de la Coupe du monde de 2015 au Canada (troisième place) a mis un gros coup de projecteur sur le foot féminin, décrypte Rich Laverty, journaliste anglais spécialiste du football féminin. Dans son sillage, quelques grands clubs masculins ont décidé de s’emparer du phénomène et d’investir. C’est le cas d’Arsenal, de Chelsea et de Manchester City, qui sont aujourd’hui capables d’attirer les meilleures joueuses du monde. Les Américaines Carli Lloyd, Heather O’Reilly et Crystal Dunn ont ainsi respectivement signé à City, Arsenal et Chelsea. »

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L’Olympique lyonnais doit-il alors craindre pour son leadership ? L’Angleterre va-t-elle croquer l’économie du football féminin comme elle a pu le faire chez les hommes ? « Pas dans l’immédiat, freine Rich Laverty. L’intérêt limité du public ne permet pas de faire exploser les budgets. L’Angleterre va encore accuser du retard sur l’OL durant quelques années. Mais nos équipes vont progresser et résister de plus en plus. Manchester City ne va probablement pas battre Lyon mais l’objectif, ici, c’est de lui tenir tête. La force de City, c’est sa défense, très solide. Elle n’a encaissé que quatre buts en championnat (dont trois penalties). Lyon devra également se méfier des joueurs Lucy Bronze, Steph Houghton, Jill Scott, Toni Duggan et Carli Lloyd. »

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Les filles de l’OL sont prévenues. Samedi, il faudra percer le coffre-fort anglais. « Le foot anglais progresse bien, confirme Wendie Renard. Les équipes ont différents systèmes de jeu qui peuvent nous mettre en difficulté. Il y aura de l’impact et de l’engagement. On se doit de faire un résultat là-bas. » Et l’entraîneur Gérard Prêcheur d’ajouter : « Quand on est entraîneur de l’OL depuis 3 ans, on vient pour gagner. C’est un rendez-vous capital, crucial. On veut aller en finale à Cardiff et conserver notre titre. »