Les mois passent et la défunte n’a toujours pas eu être enterrée à la place qui aurait dû être la sienne. Fin décembre, les funérailles d’une habitante de Saint-Symphorien d’Ozon, dans le Rhône, ont été quelque peu perturbées par un incident dont se serait bien passée la famille. En ouvrant le caveau familial où la sexagénaire, décédée quelques jours plus tôt, avait prévu de se faire enterrer, le marbrier a constaté qu’il n’y avait plus de place.

Un sixième cercueil non inscrit sur la pierre tombale, donc impossible à identifier, occupait le dernier emplacement libre dans le caveau. Pour libérer de l’espace et pouvoir enfin enterrer la défunte, la seule solution proposée à la famille a été de réduire les corps les plus anciens présents dans la tombe, indique ce jeudi Le Progrès.

La défunte enterrée dans le caveau provisoire communal

Mais les cercueils n’étant pas identifiés à l’intérieur du caveau, la famille s’est retrouvée dans l’impossibilité de savoir quels corps ressortir de terre. Pour mettre fin à cette situation ubuesque, la mairie de Saint-Symphorien a demandé à une archiviste de faire des recherches pour tenter d’identifier l’inconnu du caveau. Mais pour l’heure, la présence de ce cercueil reste un mystère.

En attendant l’issue de cette affaire, la défunte a été enterrée dans le caveau provisoire communal. Un emplacement facturé 50 euros par jour, que la famille a refusé de payer, ajoute le quotidien régional.