OL: «Ma famille m'a pris pour un fou», sourit l'auteur d'un selfie déjà culte en plein match
FOOTBALL•Tom (15 ans) raconte à « 20 Minutes » comment il a vécu sa folle aventure lors de la rencontre Lyon-Dijon (4-2) dimanche…Jérémy Laugier
En égalisant à dix minutes de la fin du match OL-Dijon (2-2 puis 4-2), Corentin Tolisso n’a peut-être pas réalisé qu’il avait incité un supporter de 15 ans à une drôle d’initiative. Venu pour la cinquième fois au Parc OL, Tom, jeune Grenoblois, assure qu’il n’avait pas du tout prémédité son entrée sur la pelouse, en pleine rencontre de Ligue 1. « Ce but m’a rendu euphorique, confie le lycéen à 20 Minutes. Ça a été plus fort que moi, j’ai eu envie d’approcher les joueurs et surtout de prendre une photo avec Memphis Depay. »
Situé au deuxième rang, juste à côté du virage sud, il a donc sauté sur le terrain avant de se lancer dans une course en direction de l’ancien attaquant de Manchester United. « J’étais habillé comme un ramasseur de balles et le stadier proche de moi ne m’a pas vraiment remarqué », explique ce fan de l’OL, qui a signé une glissade mémorable aux pieds de Depay.
a« Je me suis dit que j’avais fait une connerie »
« Alexandre Lacazette est venu me dire de me calmer car j’arrivais trop vite. Puis Memphis et lui ont été cools en acceptant ma demande de selfie. Mais si c’était à refaire, je ne suis pas sûr que je retournerais sur la pelouse », avoue Tom, qui a ensuite été conduit dans un bureau pour s’expliquer pendant 40 minutes devant le service de sécurité du stade.
« Je me suis alors dit que j’avais fait une connerie, et en plus, j’ai raté les deux derniers buts », regrette le jeune supporter, contre qui l’OL a porté plainte. « S’ils l’ont fait, c’est avant tout pour l’exemple, croit-il savoir. Je n’ai fait de mal à personne et comme je n’ai pas interrompu le match, je ne risque pas d’amende mais une interdiction de stade allant de six mois à un an. »
Il ne risque aucune sanction financière
Son intrusion n’a pas manqué de faire causer sur les réseaux sociaux, mais aussi évidemment chez ses proches. « Ma famille m’a pris pour un fou, glisse Tom. Ça a plutôt fait rire mon père, à partir du moment où je ne risquais pas d’amende ou de casier judiciaire. Ça a aussi impressionné mes amis, qui ne me croyaient pas capable de ça. » Comme quoi le formidable outil peut envoyer ses supporters dans un état second, y compris en cas d’égalisation en Ligue 1 face à Dijon.