ENQUÊTECe que l'on sait après la mort du garçon de 12 ans poignardé par son frère

Ain: Ce que l'on sait après la mort du garçon de 12 ans poignardé par son frère

ENQUÊTELe drame famililial s'est déroulé dans la nuit de vendredi à samedi à Péonnas, près de Bourg-en-Bresse...
Elisa Frisullo

E.F.

La scène d’horreur s’est déroulée au beau milieu de la nuit dans le huis clos familial. Vers 3 heures du matin samedi 28 janvier, un garçon de 12 ans a été poignardé à mort par son demi-frère à Péronnas, une commune voisine de Bourg-en-Bresse dans l’Ain. 20 Minutes fait le point sur ce que l’on sait sur ce drame, révélé dimanche en fin de journée par Le Progrès.

  • Plusieurs coups de couteau

Selon les premiers éléments de l’enquête, le collégien de 12 ans dormait lorsque son demi-frère, âgé de 31 ans, est entré dans sa chambre armé d’un couteau de cuisine. Il aurait alors asséné plusieurs coups à la jeune victime, pendant son sommeil. Présents au moment des faits dans la maison située à deux pas de la forêt de Seillon, les parents du garçon ont immédiatement alerté les secours. Malgré les soins prodigués en urgence, l’enfant est décédé des suites de ses blessures.

  • Un geste criminel inexpliqué

L’auteur présumé des coups de couteau mortels s’est laissé interpeller sans difficulté selon le parquet de Bourg-en-Bresse. Il n’a alors donné aucune explication à son geste criminel. En raison de son état psychiatrique, ce trentenaire, sur lequel aucune information n’a filtré, n’a pas été placé en garde à vue. Il a été hospitalisé d’office au centre psychothérapique de l’Ain à Bourg-en-Bresse. Dimanche, il n’avait toujours pas pu être entendu par les enquêteurs.

  • Une information judiciaire ouverte

Le parquet de Bourg-en-Bresse a ouvert une information judiciaire pour « homicide volontaire sur mineur de 15 ans ». Les policiers du commissariat de Bourg, chargés de l’enquête, vont désormais devoir s’attarder sur la personnalité du meurtrier présumé, sur ses relations familiales, afin de comprendre les circonstances de son geste assassin. Le trentenaire devrait également faire l’objet d’une expertise psychiatrique.