AVENTURESur les traces de la Spartan Race, phénomène pour «décathloniens modernes»

Sur les traces de la Spartan Race, un phénomène pour «les décathloniens modernes»

AVENTURELa célèbre course à obstacles fera étape samedi et dimanche à Valmorel (Savoie) pour sa redoutable version hivernale…
Les Spartans vont notamment devoir grimper à la corde ce week-end à Valmorel.
Les Spartans vont notamment devoir grimper à la corde ce week-end à Valmorel. - Spartan Race
Jérémy Laugier

Jérémy Laugier

Ne cherchez pas des coureurs déguisés, ce week-end à Valmorel. Pour la deuxième année consécutive, la Spartan Race passe par la station savoyarde pour un redoutable parcours de 8 km et 700 m de dénivelé sur la neige, le tout avec 25 obstacles à franchir.

« En réunissant le monde du crossfit-gym et celui de la course, nous proposons un sport complet pouvant faire office de décathlon moderne », explique Olivier Castelli, directeur de Spartan Race en France. Symbole de « la diversification de l’offre dans le running », le phénomène américain a accueilli 25.000 participants en seulement cinq courses l’an passé dans l’Hexagone.

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« Me sortir les tripes avec des amis »

Environ 3.000 passionnés seront au rendez-vous de cette version hivernale à Valmorel. « Ce qui m’attire avant tout, c’est de me sortir les tripes avec mes amis », confie Antoine Bonhomme (23 ans). Car contrairement aux très festifs Mud Day et Ruée des Fadas, la Spartan Race s’adresse avant tout « aux sportifs cherchant un dépassement de soi voire un top chrono ».

Lancée en 2013 en France sur le circuit Paul-Ricard du Castellet, la Spartan Race attire des athlètes de haut niveau comme le traileur Yann Alarcon (Team Salomon). D’autant que ces courses, qui peuvent aller jusqu’à 20 km et 30 obstacles, qualifient les meilleurs pour les championnats d’Europe et du monde.

Entre force, vitesse, adresse et même mémoire

« C’est devenu un phénomène partout en France et il existe une véritable communauté de Spartans, constate même David Le Ferrand, coach sportif à Chambéry. Les gens sont prêts à porter des sacs de sable ou des bûches de 25 kg mais aussi de traverser une rivière glacée. » Ces passionnés ne se contenteront pas de courir dans la poudreuse à plus de 1.500 m d’altitude ce week-end.

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Ils devront grimper à la corde, ramper sous du fil barbelé, lancer des boules de neige (et non des javelots) dans des cibles ou retenir durant toute la course un code de six chiffres et quatre lettres. Le tout afin d’éviter les séries de 30 « burpees », cette fameuse sanction redoutée à chaque épreuve non franchie. « Ça ne sera pas une partie de plaisir », sourit Olivier Castelli.

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Il reste encore des places sur la session open de samedi à 11h45, ainsi que sur toutes les sessions de dimanche : 9 heures, 9h30 et 11h45 aux Avanchers, à Valmorel. Tarifs : 84 ou 90 euros. Inscriptions ici.