Sa réputation ? Une femme autoritaire. Un tyran même. Une personne agressive qui s’emporte facilement, insultant fréquemment ses collaborateurs ou les résidents de l’établissement, qui étaient pourtant sous sa responsabilité.

La directrice de la maison d’une maison le Clos Besson, à Vif, en Isère, a été mise en examen pour « violences habituelles » et « harcèlement ». Elle a également été écartée de son poste par mesure conservatoire, selon Le Dauphiné Libéré.

Des guignons de pain à la place de la soupe

Les enquêteurs la soupçonnent d’avoir violenté des personnes âgées. Pas physiquement mais moralement. A la tête de l’établissement depuis 20 ans, la directrice, avait pour habitude selon ses détracteurs, de maltraiter ses pensionnaires en les privant de leurs médicaments ou en ne respectant pas le régime alimentaire spécifique auquel certains d’entre eux étaient soumis.

Il lui est reproché notamment d’avoir donné des bonbons aux résidents diabétiques et d’avoir régulièrement remplacé les bols de soupe, destinés aux personnes édentées, par des guignons de pain qu’elles ne pouvaient de fait pas manger.

Un remplaçant

Avait-elle réellement l’intention de nuire aux pensionnaires ou a-t-elle fait seulement preuve de négligence ? C’est ce que tentera de déterminer l’enquête.

En attendant, un directeur par intérim a été nommé pour la remplacer.