FOOTBALLDis l'OL, c'était quoi cette première mi-temps apocalyptique face au PSG?

OL-PSG: Non mais sérieux les Lyonnais, c'était quoi cette première mi-temps apocalyptique?

FOOTBALLAvec une possession ridicule et une seule frappe désespérée de Yanga-Mbiwa, l’OL a réalisé une première mi-temps indigne dimanche face au PSG (1-2)...
A l'image de Corentin Tolisso, ici dominé dans le jeu aérien par Serge Aurier, l'OL a souffert comme rarement dans les duels, en première mi-temps dimanche devant le PSG.
A l'image de Corentin Tolisso, ici dominé dans le jeu aérien par Serge Aurier, l'OL a souffert comme rarement dans les duels, en première mi-temps dimanche devant le PSG. - JEFF PACHOUD / AFP
Jérémy Laugier

Jérémy Laugier

Lorsqu’on rabâche à tout va depuis quatre ans que le PSG marche sur la Ligue 1 sans concurrence crédible, c’est en faisant référence à une première mi-temps comme celle de dimanche. Dès le coup d’envoi, les Lyonnais ont été broyés, à l’image de cette première minute interminable durant laquelle ils étaient totalement incapables de toucher le ballon. « J’avais demandé aux joueurs de reformer un bloc à mi-terrain, explique Bruno Genesio. On a manqué d’agressivité sur le porteur de balle. On a beaucoup trop subi. »

Pour subir, Lyon n’a pas fait semblant, avec à peine plus de 35 % de possession de balle durant la majeure partie de la première période. Et une seule frappe qu’on qualifiera d’anecdotique puisqu’elle était de Mapou Yanga-Mbiwa, à 25 m... et du pied gauche (38e). « Nous étions trop spectacteurs, avoue Rachid Ghezzal. Pourtant, le coach ne nous a pas dit de ne pas jouer. » Nous voilà rassurés car au vu du néant total des 45 premières minutes, la question pouvait légitimement se poser.

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Corentin Tolisso : « Offensivement, on ne proposait rien »

L’extrême prudence de Genesio d’aligner deux défenseurs latéraux (Rybus et Morel) dans le couloir gauche de son 4-3-3 initial s’est même révélée contre-productive puisque Serge Aurier s’est trimballé à sa guise face à eux avant le repos. « On avait mis un plan de jeu en place et il n’a pas fonctionné », a constaté l’entraîneur lyonnais. « La première mi-temps laisse un goût amer, reconnaît Corentin Tolisso. On les a regardés jouer. On était trop bas sur le terrain, on manquait d’impact physique. Offensivement, il n’y avait pas de solution, on ne proposait rien. »

Autant dire que Nabil Fekir et surtout Mathieu Valbuena, entrés en jeu à la pause, auraient sans doute dû être titularisés. « On peut se dire ça, glisse Bruno Genesio. Mais outre leur rentrée, l’état d’esprit de l’équipe a changé. Je leur ai demandé de se lâcher et de se libérer. Il fallait aller les presser et prendre davantage de risques. » Au cours d’un deuxième acte basculant vite dans la folie avec l’égalisation de Valbuena (1-1, 48e), cela a été le cas.

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« La grosse claque » du Trophée des champions encore en tête ?

« En deuxième mi-temps, ils ont joué avec deux joueurs offensifs de plus et ils nous ont pressés davantage, constate simplement Hatem Ben Arfa. On n’était pas préparés à ça et c’était compliqué à gérer. » A son tour étouffé, le PSG a dû trouver cette équipe lyonnaise schizophrène au vu de sa seconde période aboutie, avec 13 tirs tentés au total.

Quelqu’un aurait-il une explication encore plus concrète de ce calvaire des 45 minutes initiales ? « On a peut-être un peu trop respecté cette équipe », estime Bruno Genesio. Rachid Ghezzal a à ce sujet une explication pouvant tenir la route : « Peut-être avait-on encore en tête la grosse claque qu’on avait prise au Trophée des champions (1-4 le 6 août). Beaucoup nous voyaient d’ailleurs prendre une autre claque ». On doit avouer que c’était notre cas aussi à la mi-temps.

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