Il était une fois en Amérique avec Wax Tailor
MUSIQUE•Pour son cinquième album « By any beats necessary », Wax Tailor s’est lancé dans un road trip aux Etats-Unis. Il sera ce samedi (20 heures) au Radiant-Bellevue (Caluire) pour le présenter…Jérémy Laugier
Wax Tailor a la particularité d’avoir commencé la conception de son cinquième opus la semaine du drame de Charlie Hebdo, avant d’y mettre un point final au moment du dernier attentat de Nice. « Ça ne se ressent absolument pas sur l’album, explique l’artiste normand de 41 ans. Mais j’ai eu besoin d’une échappatoire. »
Celle-ci va l’envoyer de l’autre côté de l’Atlantique. Quoi de plus logique pour Wax Tailor, que les musiques américaines ont « nourri » depuis si longtemps. Le premier titre composé, I Had a woman, vient de son envie de « revisiter ». Le reste est un savoureux « patchwork » entre les principaux courants musicaux US (blues, rock, soul, funk et hip-hop), à travers plusieurs époques.
Tricky en étonnant auto-stoppeur
Son road-trip aux Etats-Unis s’accompagne de nombreux auto-stoppeurs. En premier lieu , figure emblématique… de Bristol (Angleterre). « J’ai pensé qu’il serait marrant de ne collaborer qu’avec des Américains sur cet album, avoue Wax Tailor. Mais en fait, Ennio Morricone était italien et il a toujours été associé au western US. »
Ancien génie de Massive Attack, Tricky apporte sa « noirceur » sur le titre . Deux ans après une tournée symphonique, Wax Tailor remonte sur scène pour des dates avec « une énergie plus rock ». Pour la première fois de sa vie, il s’accompagne même d’un batteur en live.
25 ou 30 €. À 20 heures ce samedi au , 1 rue Jean Moulin (Caluire).