FOOTBALLFinalement, ce Juventus-OL a tout d'un petit derby des Alpes

Juventus-OL: Finalement, cette affiche européenne a tout d'un petit derby des Alpes

FOOTBALLLes supporters lyonnais ne seront probablement jamais aussi nombreux dans un déplacement cette saison qu’à Turin ce mercredi (20 h 45) en Ligue des champions…
Jérémy Laugier

Jérémy Laugier

De notre envoyé spécial à Turin,

On le sait, ce titre va faire bondir les fans du Torino et de l’ASSE. Car la et l’ ont déjà leur derby historique et bouillant. Il n’empêche que cette deuxième double confrontation en moins de trois ans entre Turin et Lyon (ce mercredi à 20 h 45 au Juventus Stadium) a plusieurs caractéristiques d’un petit derby En avant « l’Alpico » ?

Plus accessible que la Ligue 1. Turin est à de Lyon en voiture. C’est donc plus près que pour 75 % des adversaires nationaux de l’OL. Et encore, quand le déplacement des supporters est autorisé. C’est pourquoi ils seront environ 1.800 (dont beaucoup d’indépendants) ce mercredi en Italie pour soutenir la bande à Lacazette, comme lors du quart de finale retour de Ligue Europa en avril 2014.

A coup sûr, le plus gros parcage lyonnais de la saison, dans la lignée des 2.500 tifosis de la Juve présents à Décines. « C’est vraiment le tirage au sort idéal pour nous. Il n’y a même pas besoin de poser un jour de congé pour assister au match », apprécie , fidèle supporter de l’OL.

Une amitié avec le Torino. Ce n’est pas qu’une vieille légende de supporters. Plusieurs membres du virage nord lyonnais ont sympathisé depuis les années 90 avec des ultras du , au point de s’y rendre quelques fois chaque saison pour assister à des matchs. Pour eux, le Toro est « le vrai club de Turin, le plus authentique ». Si cette amitié n’est pas officiellement reconnue par le virage nord comme c’est le cas avec les Ultra Sur (Real Madrid), elle s’est matérialisée par la présence de tifosi du Torino à certains matchs de Ligue 1 à Gerland… et même dans le parcage lyonnais au Juventus Stadium en 2014.

« De toute façon, la Juve est vraiment le club détesté par tous les supporters qui s’intéressent au monde ultra, précise Benoît, habitué du virage sud. Quand il y a des banderoles du Torino dans notre camp, c’est autant par amitié pour le Toro que pour provoquer la Juve. » Après tout, l’ennemi juré de votre ami est forcément un ennemi.

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Déjà un petit historique de contentieux. Il n’y a pas que à 11 contre 10, avec un penalty manqué de Lacazette, qui a fait rager certains supporters lyonnais le 18 octobre. Beaucoup d’entre eux ont eu du mal à accepter la présence un peu partout dans le stade de fans de la Juve, qui n’ont pas caché leur joie sur le but de Cuadrado (76e). « Plusieurs couples situés à côté de nous ont fait les dingues en nous adressant des doigts d’honneur, raconte Jean-Pierre, un habitué du virage nord. Ça a un peu chauffé et ils ont pris des bouteilles dans la gueule. »

De leur côté, les 2.500 tifosis turinois situés dans le parcage du Parc OL n’ont vraiment pas apprécié d’être « les seuls supporters du stade plongés dans l’obscurité durant la rencontre ». En avril 2014, la rivalité avait été plus violente puisqu’une cinquantaine de supporters lyonnais du virage sud avaient attaqué un bar des (ultras de la Curva Sud turinoise), quelques heures avant le match. « Vu le contexte, je pense qu’il vaudra mieux la jouer discret… », confie Jean-Pierre.

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