Depuis huit mois et la sortie de son premier EP solo , la carrière de Faik a changé de dimension. Avant d’être à l’affiche au ce mercredi (20 heures), l’artiste folk-pop turc vivant à Lyon depuis une quinzaine d’années a enchaîné de drôles d’expériences sur scène.

« Quand je suis retourné à Istanbul fin mai, j’ai déjà pu jouer devant 400 personnes », raconte le chanteur de 35 ans. Ses origines albanaises l’ont ensuite poussé à découvrir le Kosovo. « J’ai enchaîné deux dates là-bas et j’ai été surpris de voir que la télévision nationale était présente, confie Faik. L’accueil au Kosovo était extrêmement enthousiaste, comme si j’étais quelque part un ambassadeur de leur culture. »

Les Nuits de Fourvière, « une consécration »

Le meilleur est même à venir à son retour à Lyon, avec une première partie de et Naive New Beaters le 13 juillet aux Nuits de Fourvière, devant près de 4.000 spectateurs. « Le mur de gens face à moi était impressionnant, se souvient Faik. J’étais ému et fier car Fourvière, c’est une consécration pour un Lyonnais. » C’est pourquoi sa si riche année 2016 le pousse à un constat : « En fait, j’ai vraiment trois maisons ».

15 euros. Ce mercredi à 20 heures au Ninkasi Kao (267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e) avec Laurent Lamarca et Jil is Lucky. Réservations .