Près de sept ans après sa nomination comme entraîneur principal de Saint-Etienne, a permis aux Verts de systématiquement figurer dans le Top 7 de Ligue 1 depuis la saison 2011-2012. Un implacable constat chiffré que les supporters de l'ASSE ne pourraient nier. Cela n’empêche pas une partie non négligeable d’entre eux de craindre la saison de trop sur le banc pour l’ancien adjoint d’Alain Perrin.

Les supporters veulent à tout prix voir plus de jeu

Le Chaudron a rarement fait le plein la saison passée. Malgré une capacité plus importante que la saison précédente, l’affluence moyenne à Geoffroy-Guichard a connu une baisse significative [30.328 contre 32.256 en 2014-2015] ne s’expliquant pas que par les interdictions de déplacement fréquentes du camp adverse. Dès le mois d’août 2015, le public n’avait pas hésité à après… une victoire (2-1) contre Bastia conclue à 11 contre 9.

Le signe d’une saison qui n’a jamais vraiment décollé sur le plan du jeu, hormis parfois en Ligue Europa, comme en attestent les 42 buts inscrits au total en L1 [13e total du championnat], loin des 51 réalisations [17 pour ] de 2014-2015. On ne peut pas dire que cette reprise excite davantage les supporters de l’ASSE puisque les deux rendez-vous de la semaine passée [0-0 contre et Toulouse] ont attiré moins de 24.000 spectateurs à chaque fois. Avec même plus d’une moitié de stade désertée contre les Israéliens. Le Chaudron ne compte d'ailleurs pour l’instant que 15.310 abonnés cette saison, contre environ 18.000 en 2014-2015.

Cette fois, des recrues séduisantes sont arrivées au milieu

Enchaîner les saisons en s’appuyant surtout sur le trio de milieux clairement défensifs Clément-Lemoine-Cohade n'a guère emballé les foules. La situation est tout autre cette année dans le cœur du jeu.

Christophe Galtier s’appuie désormais sur le classieux Norvégien (seulement 3 matchs de L1 entre janvier et mai), Henri Saivet, Jordan Veretout et Bryan Dabo, actuellement blessé. Soit quatre recrues de 2016 appréciant toutes se porter vers l’avant. De quoi (enfin) amorcer une petite révolution via le jeu ?

Les premiers signes sont pourtant inquiétants

« C’était une purge », a pesté dimanche après le 0-0 sans saveur entre Saint-Etienne et Toulouse. Avec déjà trois 0-0 en seulement sept rencontres officielles, l’ASSE repart sur des bases inoffensives déjà trop connues dans le Forez. Plus qu’une nouvelle place d’honneur dans le Top 5-6, il ne fait aucun doute que le Chaudron vibrerait davantage pour une saison à émotions comme vient de vivre , avec 58 buts à la clé en Ligue 1.

Un panache offensif qui ne caractérise guère Christophe Galtier jusque-là. « Le coach ne voulait pas qu’on se lâche lors de la précédente Ligue Europa », avait confié à 20 Minutes , en septembre 2015. Quasiment un an plus tard, Vincent Pajot a lui indiqué dimanche après le match contre le Téfécé : « Comme le coach a dit, il faut se contenter du nul et ne surtout pas perdre ». Tout un programme…