FAITS DIVERSEnlèvement en Isère: L'oncle avait menacé de brûler les parents de Louane

Enlèvement en Isère: L'oncle de Louane avait menacé de brûler les parents de la fillette

FAITS DIVERSL'homme, en froid avec son frère, aurait tenté de renouer le dialogue avant de s'en prendre à sa famille...
Caroline Girardon

Caroline Girardon

Une vengeance ? Ou une profonde animosité ? L’enquête menée après l’enlèvement de la petite Louane, mercredi à L’Isle d’Abeau dans l’Isère, a permis d’apporter des premiers éléments de réponse.

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L’oncle de la fillette, âgé de 31 ans, se serait présenté au domicile de son frère - le père de Louane - vers 10h30. Ce dernier travaillant à Lyon, était donc absent. La mère, en revanche, était bien présente ainsi que les quatre enfants du couple.

Le ravisseur aurait en premier aperçu le frère jumeau de Louane, jouant dans le jardin, indique Métronews. Il aurait ensuite pénétré dans la maison, s’apercevant rapidement que la porte n’était pas verrouillée. C’est là qu’il aurait kidnappé la petite fille avant de prendre la fuite dans un véhicule utilitaire, accompagné d’un complice.

Ce dernier, a d’ailleurs tenté de faire croire aux policiers lors de son arrestation qu’il était le père de l’enfant.

« Vous êtes des morts »

Alerté de la disparition de la petite fille, le procureur a déclenché l’alerte enlèvement. Les deux hommes, qui avaient gagné l’Ain, ont été interpellés une vingtaine de minutes plus tard.

Si l’oncle n’a pas expliqué son geste, les premiers éléments de l’enquête révèlent qu’il était en froid avec sa famille depuis plusieurs années, et qu’il avait tenté de renouer le dialogue depuis peu. « Les choses ne se sont pas vraiment passées comme il voulait », indique le procureur de Vienne à Métronews.

Le 27 juin, l’homme, inconnu des services de police, avait menacé de « brûler tout le monde ». La veille de l’enlèvement, il était venu inscrire sur la porte du domicile de son frère : « Vous êtes morts ». Son complice âgé d’une vingtaine d’années a été lui condamné à plusieurs reprises pour des faits de violences et de port d’arme. Leur garde à vue a été prolongée.

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