EDUCATIONL'internat Favre va rouvrir le 1er septembre

Lyon : L'internat Favre va rouvrir le 1er septembre

EDUCATIONL’établissement avait fermé en septembre dernier, condamné par la mairie de Lyon qui ne voulait plus le subventionner…
Caroline Girardon

Caroline Girardon

Sa fermeture avait fait grand bruit l’an dernier. En septembre, à l’heure de la rentrée, l’internat Favre, qui fonctionnait depuis 100 ans à Lyon, est resté porte close. Le dossier a suscité beaucoup d’émotion et Gérard Collomb, le maire de Lyon, cristallisé bon nombre de critiques.

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Moins d’un an après les faits, la Ville de Lyon a annoncé lundi que l’établissement allait rouvrir le 1er septembre 2016, sous une forme très légèrement différente. Le nom, d’abord, changera. On parlera désormais de l’internat Chazière. Les effectifs ensuite : 36 pensionnaires y seront accueillis contre 60 auparavant. La plupart viendront de l’internat La Farge à Propière, qui doit fermer en juillet.

Il s’agira d’enfants « ayant forcément fait l’objet d’un signalement » auprès des services sociaux ou de la maison du Rhône. Ce qui n’était pas une condition requise au temps de l’internat Favre, même si la majorité des petits résidants étaient considérés en grande difficulté scolaire ou sociale.

« Il ne s’agit pas de délinquants »

« Il ne s’agit pas de délinquants. Nous parlons plutôt d’élèves en décrochage scolaire, d’enfants qui sont élevés par un seul parent, souvent débordé », prévient Louis Lapierre, le directeur de l’association des pupilles de l’enseignement public à qui la gestion des lieux a été confiée. « Nous sommes dans le champ de la protection de l’enfance ou de la prévention de la délinquance », ajoute-t-il.

« On accueillera des enfants pour lesquels l’éloignement familial est préférable, qui sont placés ici en accord avec leurs parents. Et d’autres qui sont placés par décision du juge », précise Jacky Bernard, président de l’association des pupilles.

Un an de perdu ?

Du lundi matin au vendredi soir, ils seront ainsi pris en charge, en dehors des horaires scolaires par une équipe d’éducateurs. « L’objectif est qu’ils puissent être réintégrés dans la société », appuie Gérard Collomb. Des arguments qui laissent pourtant de marbre l’opposition, ne constatant aucun changement.

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« Pourquoi avoir fermé un internat, laissant des enfants et des familles sans solutions et du personnel qualifié sans affectations, pour créer un an plus tard un nouvel internat avec une vocation identique ? », s’interroge Emmanuel Hamelin, conseiller UMP. Et d’ironiser : « Merci d’avoir fermé un établissement exemplaire, pour en créer un autre qui, finalement, fera la même chose. Merci pour cette année perdue. »