Il risque six mois de prison et 7.500 euros d’amende. Le tribunal correctionnel de Grenoble en Isère examine ce mardi le cas d’un jeune homme de 22 ans, poursuivi pour avoir fait une « quenelle » à Manuel Valls.

Les faits remontent au 6 novembre dernier, deux semaines après les violentes émeutes qui avaient secoué la petite commune de Moirans. Le Premier ministre, accusé de laxisme dans ce dossier, était venu en mairie rencontrer les élus et les habitants sinistrés.

« Acte d’opposition politique »

A la sortie de l’établissement, il avait été apostrophé par une vingtaine de gens hostiles, parmi lesquels ce jeune homme de 22 ans, trahi par les images de caméras de vidéosurveillance l’ayant repéré en train d’adresser à Manuel Valls ce geste, assimilé à un bras d’honneur,et popularisé par Dieudonné. Un geste ressemblant à un salut nazi inversé, selon ceux qui le dénoncent.

Interpellé trois jours après les faits, l’individu avait affirmé qu’il s’agissait « d’un acte d’opposition politique ».