CULTURELyon: Qui sont les visiteurs du musée des Confluences?

Lyon: Qui sont les visiteurs du musée des Confluences?

CULTUREEn quatorze mois, le «Nuage de Cristal» a attiré plus d'un million de visiteurs, étudiés de près par l'institution...
Lyon, le 18 décembre 2014
Au musée des Confluences. C. Girardon/ 20 Minutes
Lyon, le 18 décembre 2014 Au musée des Confluences. C. Girardon/ 20 Minutes
Elisa Frisullo

Elisa Frisullo

Le 9 février, soit quatorze mois après son ouverture à la pointe Sud de la Presqu’Ile de Lyon, le Musée des Confluences accueillait son millionième visiteur. Une fréquentation deux fois supérieure aux 500.000 entrées annuelles visées par l’Institution lors de son inauguration le 20 décembre 2014.

Pour mieux connaître « ses visiteurs, leurs pratiques et leur satisfaction » et continuer de proposer tout au long de l’année des événements en phase avec leurs attentes, le Musée des Confluences les a passés au crible via son observatoire des publics.

Un public jeune et rhônalpin

Premier enseignement, le Nuages de Cristal a vu défiler entre ses murs environ 68.000 visiteurs par mois. Des individuels pour la plupart, dont 32 % ont moins de 26 ans, selon les équipes du musée. Les lieux sont essentiellement fréquentés par des touristes français (dans 97 % des cas), dont 77 % sont originaires de la région Rhône-Alpes.

Parmi ces visiteurs rhônalpins, 61 % sont originaires de la métropole lyonnaise. Pour les autres, « le Rhône, l’Isère et l’Ain sont les départements les plus représentés », précise l’institution culturelle. Hors Rhône-Alpes, ce sont les Parisiens qui ont été les plus nombreux à venir se plonger dans les collections du musée.

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Deux à trois heures en moyenne passées dans les collections

Encore peu fréquenté par les touristes étrangers, qui représentent aujourd’hui 6 % seulement des visiteurs, le musée de verre et d’acier a tout de même accueilli des publics venus de 181 pays. Les plus représentés sont les états les plus proches de Rhône-Alpes, à savoir la « Suisse, l’Italie et l’Allemagne », ajoute-on au musée. Pour découvrir les collections permanentes ou temporaires du musée des sciences et des sociétés, les visiteurs restent en moyenne entre deux et trois heures dans les lieux.

Ces informations sur les spectateurs sont précieuses pour permettre au lieu, dirigé par Hélène Lafont-Couturier, d’adapter ses expositions et ses événements à son public. Pour rester attrayant pour la jeunesse, le musée, fréquenté en 2015 par 22.000 scolaires, a su, par exemple, multiplier les scénographies ludiques et participatives au fil des événements.

« Touchez, construisez, apprenez, inventoriez… avec les activités "Ma terre première" ! https ://t.co/7GTq5nRuHt pic.twitter.com/BDC0MuMrnP — musée Confluences (@mdc_confluences) February 13, 2016 »

Le public invité à manipuler, à participer

Ce sera de nouveau le cas lors de la prochaine exposition temporaire Ma terre première, au cours de laquelle chacun sera amené à se pencher, à travers des manipulations simples, sur la composition de ce matériau et son comportement pour découvrir les techniques de construction anciennes et contemporaines.

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Pour l’exposition A vos pieds, prévue en juin, et consacrée aux chaussures et à ce qu’elles révèlent de celui qui les porte, le musée a décidé d’associer le public en organisant un jeu-concours. Jusqu’au 11 mars, chacun est invité à poster une photo de sa chaussure préférée et à la partager sur les réseaux sociaux accompagnée du hashtag #MesChaussuresEtMoi. Un jury se réunira ensuite pour choisir dix gagnants, qui remporteront un shooting photo et verront leur cliché dévoilé au public lors de l’exposition.

« Exposez-vous au musée des Confluences ! C’est possible avec notre jeu-concours ! https ://t.co/stF7PnCE7y pic.twitter.com/kfob32rK24 — musée Confluences (@mdc_confluences) February 7, 2016 »