Après douze années riches de trois albums et d’environ 450 concerts dans toute la France, Faik a tourné la page Fake Oddity en 2014. L’artiste turc, arrivé à l’âge de 20 ans à Lyon pour d’éphémères études d’arts appliqués, se voit consacrer une soirée French Kiss ce mercredi (20 h 30) au Transbordeur pour la sortie de Sharr Mountains, son premier EP en solo.

Une belle réussite folk-pop, à l’image de l’entraînant titre Can’t Be The End, pour cet ancien batteur d’un groupe de rock indé en Turquie. Son premier voyage au Kosovo durant l’été 2014 a été le point de départ de sa nouvelle aventure.

L’influence de Radiohead et de David Bowie

« J’ai eu envie de découvrir le pays de mon père et ces montagnes de Sharr m’ont inspiré dans mon projet solo. Quelque part, je savais mieux qui j’étais donc ça m’a encouragé à foncer », confie cet amateur de Radiohead et de David Bowie, dont il reprend sur scène Ziggy Stardust. Si Faik vient d’obtenir sa carte de résident pour dix ans, sa vie lyonnaise a rarement été un long fleuve tranquille.

Il a notamment dû débourser 6.000 euros pour ne pas avoir à effectuer 18 mois de service militaire en Turquie qui auraient coupé l’élan de sa carrière musicale. Très suivi lors de ses tournées dans son pays, le chanteur a aussi noué des amitiés à Lyon, comme avec Buridane et Sarah Mikovski, présentes pour son French Kiss.

Date complète ce mercredi soir au Transbordeur (Villeurbanne). Faik sera aussi le 2 mars au Radiant-Bellevue (Caluire) avec les Tambours du Bronx.