«Venez soutenir Philippe Layat dans sa liberté d’expression ». C’est en ces termes qu’un appel à manifester samedi en marge de l’inauguration du Grand Stade de l’Olympique lyonnais à Décines, a été lancé sur les réseaux sociaux.

Exproprié d’une partie de son terrain, sur laquelle a été construite une voie d’accès au stade, l’agriculteur est apparu il y a quelques jours, le visage tuméfié. Dans une vidéo, il raconte avoir été passé à tabac par trois hommes encagoulés et armés le soir du 20 décembre.

L’homme explique que ses agresseurs lui ont demandé où se trouvaient les 165.000 euros qu’il a perçus en échange de son expropriation, assurant toutefois que l'« argent était un faux prétexte ».

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« C’était de l’intimidation je pense, un règlement de compte pour que j’arrête d’embêter les gens du Grand Lyon qui sont passés de force chez moi », a-t-il estimé, précisant qu’il « savait que cela devait arriver » et qu’il n’avait pas utilisé cette somme.

Contactée par 20 Minutes, la Métropole indique qu’elle « condamne avec la plus grande fermeté l’agression dont Monsieur Layat a été victime » ajoutant qu’il « convient d’attendre les conclusions de l’enquête de police et de laisser la justice faire son travail ».

Icône du combat contre le Grand Stade

« La Métropole de Lyon ne peut néanmoins pas souscrire aux propos engageant la responsabilité du type de grillage posé, dont on perçoit bien ici que sa nature est hors sujet », indique-t-elle également précisant que « la totalité des travaux avait été effectuée (sur la propriété de l’agriculteur). »

Depuis quelques années, l’éleveur de moutons est devenu en quelque sorte l’icône du combat contre le Grand Stade. La manifestation est prévue à 14h sur sa propriété.