POLITIQUEElections régionales: Gérard Collomb et le PS s'attribuent la victoire de Queyranne à Lyon

Elections régionales: Gérard Collomb et le PS s'attribuent la victoire de Queyranne à Lyon

POLITIQUELa fédération du Rhône du Parti socialiste et le maire de Lyon n’ont guère soutenu l’ancien président de région pendant la campagne…
Caroline Girardon

Caroline Girardon

Certains diront (à juste titre ?) qu’ils ne manquent pas d’air. Gérard Collomb, le maire PS de Lyon, a rapidement salué les scores réalisés dimanche soir par Jean-Jack Queyranne, l’ancien président de Rhône-Alpes, à Lyon. A savoir : 48,8 %. Pourtant, l’élu s’est bien gardé de mentionner une seule fois le nom de son collègue, avec qui il entretient des relations tendues.

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A la place, Gérard Collomb a préféré s’attribuer le mérite de ces résultats. « Je constate que l’action menée depuis 2001 sur la ville de Lyon qui tend à concilier développement économique et solidarité suscite une large adhésion des Lyonnais », a-t-il réagi dans un communiqué. Et d’ajouter : « Cela constitue pour moi un encouragement à poursuivre notre action au service des habitants. »

« L’action menée depuis 2001 tendant à concilier développement économique & solidarité suscite une large adhésion à #Lyon #electionsregionales — Gérard Collomb (@gerardcollomb) December 13, 2015 »

« Cela constitue pour moi un encouragement à poursuivre notre action au service des Lyonnais & des grands Lyonnais. #electionsregionales #Lyon — Gérard Collomb (@gerardcollomb) December 13, 2015 »

Même son de cloche du côté de la fédération du Rhône du Parti socialiste, qui reconnaît néanmoins « le bon bilan de Jean-Jack Queyranne ». David Kimelfeld, le premier secrétaire fédéral, a livré lui aussi une analyse très personnelle des résultats de dimanche soir dans la Métropole. « Cela traduit combien le travail quotidien avec nos concitoyens pour une ville à vivre, pour une ville d’équilibre, attractive et humaine, est un rempart indéniable contre la division », déclare-t-il ce lundi.

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« La gauche qui n’a su se rassembler qu’au second tour de ces élections, doit savoir désormais penser l’avenir », ajoute-t-il. Une forme de mea culpa ? La fédération PS du Rhône, fâchée avec Jean-Jack Queyranne, ne lui a apporté aucun soutien officiel pendant la campagne. Certains élus, comme André Gerin, l’ancien maire communiste de Vénissieux, ont d’ailleurs attribué la défaite du candidat socialiste à l’attitude du maire de Lyon.