FOOTBALLOL: «En aucun cas, les recrues ont été mises de côté», assure Anthony Lopes

OL: «En aucun cas, les recrues ont été mises de côté», assure Anthony Lopes

FOOTBALLLe gardien portugais et Hubert Fournier ont expliqué ce jeudi que l’abcès avait été crevé dans le vestiaire lyonnais, suite à la nette victoire (3-0) face à Toulouse…

Un net succès face à un relégable (Toulouse) a donc permis à l’OL de se relever d’une bourrasque médiatique. « Elle a au moins eu le mérite de crever l’abcès chez certains et de renouer la communication et la vie dans le groupe, a expliqué ce jeudi en conférence de presse Hubert Fournier. Il y a des choses qui ne sont pas faciles à dire mais il faut savoir les écouter. Les joueurs échangent plus et les visages sont sans doute un peu plus apaisés. »

Quatrièmes de L1 à seulement trois points d’Angers (2e), les Lyonnais ne sont pas dans une situation alarmante avant le déplacement à Troyes samedi (20 heures), où ils vont tenter d’enfin enchaîner un deuxième succès consécutif cette saison. « Tout va mieux. Ce sont des choses qui arrivent dans une vie de groupe. Elle n’est pas pire ici qu’ailleurs. S’être parlé les yeux dans les yeux nous a fait énormément de bien, il y en avait besoin. On voit qu’il y a beaucoup de sourires à l’entraînement », confirme Anthony Lopes.

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« Les matchs en Ligue des champions cristallisent les frustrations »

Le gardien de l’OL réfute les difficultés d’adaptation des recrues, qui ont néanmoins semblé se libérer contre Toulouse, à l’image des premiers buts cette saison de Sergi Darder et Mathieu Valbuena, ainsi que des deux passes décisives de Claudio Beauvue. « Mais il n’y a pas de clan de Lyonnais et de clan de recrues, assure fermement l’international portugais. Cette saison, il y a eu énormément d’arrivées et c’est nouveau pour nous. Mais en aucun cas, les recrues ont été mises de côté. »

Au sortir d’une sombre deuxième défaite en Ligue des champions à Saint-Pétersbourg, Mapou Yanga-Mbiwa avait pourtant pointé sans détour son mal-être devant la presse. « Au sein du groupe, on l’a tous entendu », précise l’entraîneur lyonnais, qui rappelle logiquement que « les matchs en Ligue des champions cristallisent les frustrations ». Nul doute que le véritable révélateur d’un déclic collectif de ce groupe n’aura pas lieu dans l’Aube mais dans le périlleux enchaînement la semaine prochaine face au Zenit (mercredi) et au voisin stéphanois (dimanche).