OL: Hubert Fournier pourrait faire évoluer une attaque jusque-là en panne
FOOTBALL•Avec seulement onze buts inscrits en Ligue 1, les Lyonnais n’ont pas retrouvé leurs vertus offensives de la saison passée…Jérémy Laugier
La troisième attaque de la saison passée en L1 est globalement en berne depuis cet été. 9e ex aequo dans ce secteur après 9 journées avec seulement 11 buts inscrits, l’OL se rend sans certitudes offensives à Monaco ce vendredi (20 h 30).
Privé d’Aldo Kalulu et surtout de Nabil Fekir (5 buts à eux deux) pour de longues semaines, Hubert Fournier a confirmé jeudi envisager de changer son dispositif tactique.
Plus que trois attaquants aptes
« C’est dans le domaine du possible. On a travaillé sur différents systèmes mais ça ne veut pas dire qu’on va changer. Cela reviendrait à estimer que nos maux seraient dus au système. Ce n’est pas tout à fait le cas à mes yeux », a confié l’entraîneur lyonnais.
Son habituel 4-4-2 en losange semble nettement moins pertinent sans Nabil Fekir et Clément Grenier, et ce avec seulement trois attaquants aptes dans l’effectif (Lacazette, Beauvue et Cornet).
Alexandre Lacazette préfère évoluer en 4-4-2
C’est pourquoi Hubert Fournier a reconnu qu’un passage en 4-3-3 était « envisageable » dès ce vendredi, avec sans doute Claudio Beauvue et Mathieu Valbuena sur les côtés. S’il a beaucoup été question de l’ancien Marseillais pour des raisons extra-sportives cette semaine, l’OL attend davantage de lui (aucun but et une passe décisive en sept titularisations en L1). « Il fait partie de ces joueurs qui doivent faire tourner le résultat d’un match », lance ainsi Hubert Fournier.
Son capitaine Maxime Gonalons a tenu à se montrer favorable à un éventuel changement tactique : « Le losange nous va bien depuis longtemps mais nous n’aurions aucun souci à passer en 4-3-3 ». Cela serait peut-être moins vrai pour son partenaire Alexandre Lacazette, qui s’est surtout révélé à l’OL aux côtés de Gomis, Fekir ou Njie. « Il a connu le 4-3-3 en sélection et durant ses débuts lyonnais mais il ne faut pas oublier que sa meilleure période reste lorsqu’il était associé à quelqu’un devant », confirme le coach de l’OL, soumis à un casse-tête.