Hubert Fournier avait beau avoir le sourire ce jeudi matin en assistant à un toro très ludique à l’entraînement, il n’oublie pas que l’OL traverse une sérieuse zone de perturbations. Et ce sportivement mais aussi suite aux récentes déclarations dans la presse d’Alexandre Lacazette et Claudio Beauvue.

« On souhaiterait passer à autre chose mais on ne pas vous mettre un bandeau sur la bouche, a évoqué avec un sourire en coin l’entraîneur lyonnais en conférence de presse. » Moins habitué à cette pression durant ces années rémoises (de 2009 à 2014), il a tenu à relativiser l’atmosphère globalement tendue depuis le début de la saison, et cristallisée par le malaise Lacazette.

Hubert Fournier : « Tant qu’on ne gagne pas, on n’a pas raison »

« Ça fait partie de ce qu’on est amené à vivre à Lyon. Ce n’est pas spécifique à moi. Rémi (Garde) a eu une période difficile. Claude Puel, je n’en parlerai pas. Ce sont des périodes où il faut garder son calme et être droit dans ses bottes. De toute façon, tant qu’on ne gagne pas, on n’a pas raison. C’est le lot de chaque entraîneur, particulièrement dans les clubs exposés », a constaté Hubert Fournier.

Interrogé sur la tentation qui pourrait être la sienne d’empêcher ses joueurs de parler à la presse, celui-ci s’est voulu clair : « Ça ne correspond pas à mes principes. Ce n’est pas le goulag à l’Olympique Lyonnais. Il faut que les joueurs aient de la maturité mais beaucoup sont jeunes et on ne peut pas leur demander d’avoir la maturité d’un Christophe Jallet ».