Ligue des champions: Valence inflige une cruelle leçon d'efficacité à l'OL
FOOTBALL•Les Lyonnais se sont inclinés (0-1) à Gerland mardi face à une équipe espagnole plus réaliste. Le Zenit Saint-Pétersbourg, leader du groupe H, compte déjà cinq points d'avance sur l'OL...Au stade de Gerland, Jérémy Laugier
La vérité de la Ligue des champions est souvent implacable. Battu (0-1) mardi par Valence, l’OL risque de ruminer très longtemps ses deux occasions en or dans le temps additionnel de la première période. Jérémy Morel, suite à une première frappe d’Alexandre Lacazette déviée sur la transversale, puis Jordan Ferri, idéalement servi par Aldo Kalulu, ont trouvé le moyen de manquer le cadre.
Trois minutes plus tôt, Valence avait eu l’inspiration et l’expérience de jouer rapidement un coup franc anodin dans son camp. Sofiane Feghouli sanctionnait d’une puissante frappe l’absence de repli défensif lyonnais et le non-changement de Sergi Darder, blessé depuis de longues minutes (0-1, 42e).
Aldo Kalulu s’est montré épatant
Les Lyonnais, qui ont tout de même compilé mardi 56 % de possession de balle et 20 tirs (dont seulement 3 cadrés), n’ont su exercer un enthousiasmant pressing que par courtes périodes. Shkodran Mustafi et Aymen Abdennour ont parfois eu le loisir de relancer le jeu espagnol à leur guise en première mi-temps. L’ancien défenseur monégasque s’est par ailleurs révélé intenable sur coups de pied arrêtés, deux de ses reprises de la tête (dont une sur le poteau) étant proches d’ouvrir le score (10e, 35e).
Essentiellement porté par les épatantes accélérations d’Aldo Kalulu (19 ans et seulement 114 minutes de jeu avec les pros), l’OL s’est offert ses frissons majeurs dans le temps additionnel de chaque mi-temps. Corentin Tolisso et Samuel Umtiti ont ainsi poussé Jaume Doménech à se détendre dans une fin de partie marquée par la sortie prématurée d’Alexandre Lacazette, sur décision d’Hubert Fournier (74e). Plus tôt, un coup franc de Mathieu Valbuena repoussé sur son poteau par Jaume Doménech (27e) a aussi montré ce qui séparait ce Lyon (3e ex aequo à cinq points du Zenit Saint-Pétersbourg) des incontournables années Juninho.