Le premier succès de la saison à Gerland mercredi, face à Bastia (2-0), avait des allures d’OL version vice-champion 2014-2015. Voici pourquoi les Lyonnais (4e), qui se déplacent samedi (20 heures) à Bordeaux, devraient s’installer durablement dans le haut de tableau.

Les cadres se rebiffent

Les ternes débuts de l’OL cette saison ne pouvaient se résumer qu’à la grave blessure de Nabil Fekir. Parmi les révélations du club déjà devenues tauliers l’an passé, seuls Anthony Lopes et Samuel Umtiti ont semblé évoluer à leur niveau.

En partie rejoints par Alexandre Lacazette à Marseille (1-1), ils ont pu apprécier le retour au premier plan de Maxime Gonalons et de Corentin Tolisso, nettement plus tranchants contre Bastia. Et que dire de Christophe Jallet et de ses 110 ballons touchés devant les Corses.

Une nouvelle révélation

Au vu des difficultés du duo Lacazette-Beauvue et de l’indisponibilité de Fekir, les questions ne manquaient pas concernant le secteur offensif lyonnais. L’activité et la fraîcheur affichées par Aldo Kalulu, buteur mercredi, ont balayé une partie de ces doutes.

Comparé par Jean-Michel Aulas à Clinton Njie en raison de sa vitesse, l’attaquant de 19 ans a séduit Gerland. « Je suis Aldo Kalulu et je n’ai envie de ressembler à personne. Lacazette, Njie et Fekir se sont fait un nom. Moi aussi, je vais faire pareil », annonce avec culot la nouvelle pépite issue du centre de formation.

La fin d’un syndrome

Hubert Fournier n’a pas hésité à qualifier de « syndrome » la série lyonnaise de deux nuls consécutifs (1-1) malgré une supériorité numérique, face à La Gantoise et l’OM. « On avait peur que ça se reproduise », a reconnu Corentin Tolisso, auteur du tardif but du break (88e) contre Bastia, réduit à dix dès la mi-temps.

« Cette série nous a empêchés de nous relâcher. J’espère que ce résultat va nous redonner confiance dans notre jeu », explique l’entraîneur lyonnais. Au vu de sa solide défense (3 buts concédés en 7 journées) et de l’emballante entame mercredi, les signes positifs ne manquent pas.