Bernard Caïazzo avait immédiatement pensé au pire dimanche, suite au coup de chaleur subi par Jean-Christophe Bahebeck, sorti à la mi-temps du match ASSE-Bastia (2-1) pour rejoindre l’hôpital. « J’ai eu le médecin du club. S’il l’avait autorisé à jouer la seconde période, cela aurait pu être fatal, a expliqué dimanche soir le président du conseil de surveillance de l’ASSE. Il était en déshydratation en raison de la chaleur. »

L’ASSE s’est fendue d’un communiqué sur son site Internet ce mercredi pour évoquer la santé de son attaquant de 22 ans. « Le bilan, notamment cardiaque, réalisé est rassurant et élimine toute anomalie. Jean-Christophe Bahebeck ne présente donc aucune contre-indication à la pratique du sport de haut niveau », souligne le service médical du club stéphanois, qui ne voit qu’une explication aux frayeurs vécues dimanche par l’ancien Parisien : la température élevée.

« Les symptômes présentés ont été engendrés par une chaleur accablante, responsable d’une déshydratation majeure. Compte tenu de cet incident, il serait souhaitable de poursuivre la réflexion sur le maintien des matchs en situation de température extrême [jusqu’à 41 degrés dimanche selon l’ASSE], et sur les précautions à prendre », conclut le communiqué.

La polémique est d’ailleurs récurrente. En août 2013, un Marseille-Sochaux prévu un dimanche d’août à 14 heures avait été reporté à 17 heures en raison de la chaleur. Idem la saison dernière, une lorsqu’une rencontre de la 2e journée entre Marseille et Montpellier cette fois avait été décalée de 14 à 17 heures.