Le Critérium du Dauphiné fait figure d’ultime répétition, moins d’un mois avant le Tour de France. Voici les trois principaux enjeux de ce rendez-vous majeur, lancé dimanche entre Ugine et Albertville.

Un avantage psychologique à prendre

En ayant su attirer les deux derniers vainqueurs du Tour de France (Christopher Froome et Vincenzo Nibali), ainsi que le numéro un mondial (Alejandro Valverde), le Dauphiné pouvait difficilement rêver de plus beau plateau.

Complété par Tejay van Garderen et le tenant du titre Andrew Talansky, celui-ci garantit une rude bataille durant une semaine afin de marquer les esprits avant le départ de l’épreuve reine, le 4 juillet à Utrecht. Christopher Froome n’a pas oublié qu’il avait été sacré sur le Dauphiné puis sur le Tour de France en 2013, tout comme Bradley Wiggins en 2012.

Une étape commune avec le Tour de France

Outre l’ambitieux casting (seuls Contador, Quintana et Pinot n'y participent pas), le Dauphiné a des allures de Tour avec son programme équilibré, constitué d’un contre-la-montre par équipes, de quatre arrivées en côte et de trois étapes pour sprinteurs. La cinquième étape, jeudi entre Digne-les-Bains et Pra-Loup, va suivre la même route sur 161 km que la 17e étape du prochain Tour de France.

Nacer Bouhanni a besoin d’un déclic

Parmi les principaux Tricolores engagés (Peraud, Bardet, Rolland), Nacer Bouhanni sera le plus observé, visant une victoire référence depuis celles obtenues au Giro et à la Vuelta en 2014. Le Vosgien de l’équipe Cofidis n’a pu se classer que sixième dimanche.