Loire: Six hommes recherchés pour avoir été en contact avec le chien mort de la rage
SANTÉ•Ils doivent se manifester au plus vite, avant l'apparition des premiers symptômes...C.G. avec AFP
Six hommes âgés d’une trentaine d’années sont aujourd’hui activement recherchés. Tous ont été en contact avec le chien décédé de la rage à Chambon-Feugerolles dans la Loire.
Loire : Un cas de rage détecté sur un chien
« Nous invitons ces jeunes gens qui ont caressé l’animal, à entrer en contact sans attendre avec la cellule d’information du public (04 77 48 47 58) qui a été mise en place », a déclaré Nathalie Guerson, directrice de la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) de la Loire.
Infection mortelle
« Ces personnes ne doivent surtout pas attendre d’avoir le moindre symptôme pour être orientées sur le Centre anti rabique du CHU et y recevoir un vaccin, car si elle n’est pas traitée rapidement cette infection est inéluctablement mortelle chez l’homme », a-t-elle insisté.
Au total, 19 personnes ont été identifiées comme ayant été en contact avec le chien. Sept ont été traitées et six autres sont en cours de traitement. Des affichettes en français et en arabe ont été placardées dans des halls d’immeuble et des lieux publics autour du square Louis Huguet où est domicilié le propriétaire de l’animal.
La rage éradiquée depuis 2001en France
Une réunion d’information devait y avoir lieu en début d’après-midi devant la pharmacie du quartier avec des adultes relais. Le chien, un Bull Terrier de 6 mois baptisé Sultan, aurait contracté la maladie lors d’un séjour en Algérie du 21 avril au 7 mai. Il est décédé dix jours après son retour.
Importé illégalement des pays de l’Est, l’animal était arrivé en France sans le moindre vaccin. Et son maître n’avait pas voulu le faire vacciner avant de traverser la Méditerranée.
Capture des chats errants
Les cas de rage, comme celui décelé sur ce chien de retour d’un pays où la maladie n’a pas été éradiquée, sont extrêmement rares en France, pays reconnu indemne de la rage depuis 2001.
Le dernier cas jusqu’alors recensé par les autorités remontait à 2013, dans le Val-d’Oise. Il concernait un chaton de retour d’un voyage au Maghreb.
Par ailleurs, la Préfecture de la Loire a diligenté une opération de capture de chats errants vendredi et interdit également la sortie des chats du domicile de leurs propriétaires sur une partie de la commune.