Ligue A: L'Asul a toutes les raisons d'y croire
VOLLEY•Vainqueurs (3-0) de la demi-finale retour contre Paris, ce mardi, les Lyonnais joueront leur place en Ligue des champions vendredi...Jérémy Laugier
Sans l'ombre d'un doute. A la lutte pour le maintien dans l'élite la saison passée, l'Asul n'est plus qu'à une victoire de la finale du championnat de France à la Halle Carpentier à Paris synonyme de qualification en Ligue des champions.
Une trajectoire incroyable pour les joueurs de Silvano Prandi, qui ont su remporter avec autorité (3-0) leur demi-finale retour face à Paris, mardi soir dans le Petit Palais des Sports de Gerland. Sous-dimensionné pour l'événement, comme le regrettait amèrement le président du club lyonnais Krassimir Todorov, celui-ci a pu exploser en fin de premier set après un échange de folie conclu par un bloc de Vladimir Nikolov (22-20).
La sublime feinte de passe de Javier Gonzalez
Porté par son expérimenté capitaine de 37 ans et par l'omniprésent passeur cubain Javier Gonzalez, l'Asul a su remporter sur le fil (25-23) cette manche d'un très haut niveau. La suite a été nettement plus sereine pour les Lyonnais, rigoureux défensivement et très déterminés dès le début du deuxième set (6-1).
D'une feinte de passe sublime, Javier Gonzalez concluait un point lui-même pour offrir six balles de 2-0 (24-18). Lyon n'en a eu besoin que de deux pour s'envoler au score (2 manches à 0).
Le plein de confiance avant le match d'appui vendredi
Malgré une prestation plus solide dans la foulée, les partenaires d'un Nikola Gjorgiev muselé n'ont jamais été en mesure d'obtenir dès mardi leur ticket pour une troisième finale de championnat consécutive. Vainqueur 25-21 lors du troisième set, Lyon retournera avec une sacrée confiance dans la capitale vendredi pour le match d'appui, après s'y être incliné (1-3) la semaine passée.
«C'est notre dernier match de la saison à domicile, mais j'espère qu'on se retrouvera la saison prochaine avec la Ligue des champions au Grand Palais des Sports», a lancé au micro Vladimir Nikoklov, dans une salle reprenant avec ferveur le «Ahou» cher à l'OL et l'immortel I Will Survive.