Du haut de ses 21 ans, Maxime Gonalons avait disputé les 180 minutes du double affrontement avec le Bayern Munich, en demi-finale de Ligue des champions. L'actuel capitaine lyonnais est le seul joueur de l'effectif actuel à avoir vécu l'épopée européenne 2009-2010 de l'OL.

Après avoir éliminé Liverpool en poules (grâce à un but de la tête de Maxime Gonalons, lancé dans le grand bain à Anfield Road) puis le Real Madrid (1-0; 1-1) en 8es de finale et les Girondins de Bordeaux de Laurent Blanc en quarts (3-1; 0-1), l'OL a enfin atteint le dernier carré européen en avril 2010.

Mark van Bommel agace le jeune Maxime Gonalons

Battus à l'aller à Munich (1-0) malgré le carton rouge de Franck Ribéry (suivi de celui de Jérémy Toulalan), les hommes de Claude Puel ont volé en éclats à Gerland pour cette demi-finale retour, il y a tout juste cinq ans, le 27 avril 2010. Mis au supplice par la puissance, la maîtrise et le réalisme bavarois (trois buts inscrits par le Croate Ivica Olic sur cinq tirs cadrés), Lyon est totalement passé à côté de l'événement.

Maxime Gonalons s'est notamment distingué en récoltant un avertissement suite à un accrochage avec l'inénarrable Mark van Bommel (23e). Mais même l'expérimenté Cris a davantage perdu ses nerfs ce jour-là en étant exclu avant l'heure de jeu. «On a beaucoup couru après le ballon et ça, ça use physiquement et mentalement, expliquait alors le futur taulier de l'OL Maxime Gonalons. On a bien débuté le match mais ils nous ont harcelés et l’ouverture du score (26e) nous a mis un coup au moral.»

«Les grandes équipes ne meurent jamais»

«Bravo, il a été supérieur, il court plus vite et plus longtemps que tout le monde. Il a dû avoir tout ce qu'il faut pour être le joueur merveilleux qui nous a éliminés presque à lui tout seul», lâchait Jean-Michel Aulas dans la foulée sur Europe 1, au sujet du buteur Ivica Olic.

Plus inspiré ensuite qu'avec cette accusation de dopage, le président lyonnais a conclu: «L’OL est une grande équipe et les grandes équipes ne meurent jamais». Cinq ans plus tard et parfaitement mené par Maxime Gonalons, le rafraîchissant groupe lyonnais répond au désir de JMA, n'étant plus qu'à deux succès en L1 d'un retour inattendu en Ligue des champions.