Ligue 1: Le ciel tombe sur la tête des Lyonnais
FOOTBALL•Battu (1-2) samedi par Nice malgré quarante minutes en supériorité numérique, l’OL cède la place de leader au PSG…Jérémy Laugier
Au coup de sifflet final, Claude Puel a réussi à contenir sa joie. Insulté par le virage sud en première mi-temps et encore en procès avec l’OL suite à son licenciement en 2011, l’entraîneur niçois tient une sacrée revanche. Car en l’emportant (1-2) sous la pluie à Gerland malgré quarante minutes en infériorité numérique, l’OGC Nice a infligé aux Lyonnais leur premier revers à domicile depuis le 24 août face à Lens (0-1). Un coup d’arrêt synonyme de perte du fauteuil de leader (acquis le 11 janvier) au profit du PSG, un point devant.
«Tout ce qui m'intéresse, c'est l'OGC Nice», a sobrement commenté Claude Puel, ravi de prendre provisoirement huit points d'avance sur le premier relégable Toulouse. «On savait que ça allait être un match piège», a rappelé de son côté Hubert Fournier. Tout a été réuni pour qu'il le soit, des trois titulaires suspendus (Umtiti, Bedimo et évidemment Lacazette, sans qui l'OL n'a pris que 3 points sur 12 cette saison) à un penalty bêtement provoqué par Bakary Koné en fin de partie, en passant par les blessures de Yoann Gourcuff, Maxime Gonalons (cuisse) et Maxwel Cornet (béquille).
«Nous n'avons pas été exemplaires»
«On s'est précipité et nous avons été assez brouillons dans les zones de finition», constate l'entraîneur lyonnais. Bakary Koné a donc affiché une nouvelle fois sa fébrilité, tout comme Clinton Njie, titularisé à la place d'Alexandre Lacazette, qui a connu un hallucinant déchet sur la plupart de ses prises de balle.
«Nous n'avons pas été exemplaires durant la partie et on ne peut s'en prendre qu'à nous-même», assume l'irréprochable capitaine Maxime Gonalons, auteur du but de l'égalisation sur penalty (56e). Le milieu de terrain, qui sera vraisemblablement forfait pour les deux matchs amicaux de l'équipe de France, confie que «la lutte pour la Ligue des champions va être âpre». Depuis sa sixième défaite de la saison en L1 (trois de plus que le PSG), l'OL en est plus que jamais persuadé...