Le «Hobo» préféré des Français a bien grandi. Charlie Winston va présenter le 3 avril (20h, concert complet) au Transbordeur son troisième album Curio City sorti en janvier. Il se confie à 20 Minutes.

Comment vivez-vous cette période faisant suite à la sortie de votre nouvel album?

Je ne pouvais pas rêver mieux. C’est toujours un moment excitant de voir comment l’album est reçu.

Vous avez tenu à réaliser cet album seul…

Ne dépendre d’aucun producteur ou label me laisse l’opportunité d’avoir ma propre vision d’ensemble. C’est un peu comme revenir à mes débuts.

Est-il vrai que le film Drive a eu un impact lorsque vous avez travaillé sur Curio City?

Oui, j’ai aimé l’atmosphère de Drive mais aussi de Blade Runner et ces films m’ont inspiré. Je voulais créer une atmosphère assez lourde et nocturne.

Cet intérêt pour le cinéma est-il nouveau?

Non, tous les arts ont toujours été des sources d’inspiration pour moi. Il y avait par exemple du Sergio Leone dans Like a Hobo.

Vous aviez donné un concert privé au Modern Art Café à la Croix-Rousse en 2009. Que représente Lyon pour vous?

C’était un super moment. C’est avec ce genre de petits concerts que j’ai démarré ma carrière. J’ai cherché à garder cette proximité avec le public même si les temps changent. J’ai encore beaucoup d’amis dans cette magnifique ville. C’est notamment un bel endroit pour l’art.

La France est le premier pays où vous avez connu le succès. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Le public français est toujours le numéro 1. J’ai vraiment une relation spéciale avec lui.

Quels sont vos projets ?

J’aimerais participer à un film ou à une pièce de théâtre. A un moment, je ferai un break avec la musique. Mais je ne sais pas encore quand. Je ne ferme aucune porte...